On le sait, Nicolas Sarkozy avait axé une partie de sa campagne sur le thème de la Rupture.
Force est de constater, avec la nomination de Philipe Val à France inter, qu’il vient de rater une belle occasion de mettre son slogan en application…..
Nous ne dénions bien sûr à Philippe Val ni sa qualité de journaliste, ni le droit d’avoir les opinions qu’on lui connaît. Nous voulons seulement dénoncer une fois de plus l’extraordinaire et scandaleuse anomalie que constitue, en France, la mainmise quasi-totale de la gauche et de l’extrême-gauche sur l’ensemble des médias audio visuels publics, radios, télés…(ainsi que sur le monde de l’enseignement, qui ne sera pas directement concerné ici, mais qui se rattache au sujet…).
Une mainmise quasi-exclusive, et militante, qui est, à notre connaissance, unique en Europe.
Elle est là, aussi, cette fameuse exception française,et elle trouve son origine dans l’héritage direct de 1945, lorsque une sorte de partage se fit, sous forme d’un marché: les gaullistes, pour faire court, abandonnant en quelque sorte les médias et l’enseignement aux révolutionnaires, afin d’acheter la paix sociale (on résume, à grands traits….). Politique désastreuse, vision à court terme, à la Gribouille,qui fut pourtant confirmée en 1958, lors du retour de de Gaulle aux affaires (alors qu’à ce moment-là, il aurait pu inverser le cours des chose) et encore renforcée en 68 !…
D’où aujourd’hui cette ahurissante domination, jusqu’à la caricature, d’un seul courant de pensée, de gauche et d’ultra-gauche, dans les radios et les télés publiques.
Voilà un bon sujet de rupture pour Nicoals Sarkozy. Or, il semble confirmer cette tendance, et il laisse nommer Philippe Val à France inter: allez comprendre !
Ne pourrait-on imaginer, au contraire, que dans les radios et télés publiques, donc payées par tous les contribuables, le choix se porte sur des journalistes qui, à titre privé, auraient bien sûr le droit d’avoir leurs opinions, mais qui s’abstiendraient de cette malhonnêteté -comme on le voit trop souvent….- qui consiste à se servir de son micro pour faire en tout impunité « sa »propagande bobo/gaucho/trotsko, de gauche et d’ultra-gauche évidemment (appui scandaleux aux clandestins; approbation systématique et militante de toute « innovation » (!) dans le domaine des moeurs; anti papisme histérique confinant d’ailleurs plutôt au crétinisme, à la nullité intellectuelle pure et simple et à la voyoucratie qu’à l’opinion, mais bon…, etc.. etc…).
Ou alors, si on tient vraiment à ce que les journalistes des radios et télés publiques soient engagés, d’accord. Mais on pourrait imaginer, dans ce cas-là, qu’ils représentent par exemple les scores des diverses élections. Dans un pays où les partis de gauche et d’extrême-gauche n’atteignent évidemment jamais de tels scores, on n’aurait plus ainsi ces 75 à 80 % de postes -voire plus parfois, dans certaines émissions et sur certains crénaux- trustés par des journalistes qui, tels des Maître Jacques, portent une double casquette; et qui ont une fâcheuse tendance à oublier très régulièrement qu’ils sont journalistes pour se permettre de se faire propagandistes révolutionnaires….
Nicolas Sarkozy, pour l’instant du moins, ne semble donc pas préoccupé par l’énormité du problème. C’est curieux, et c’est dommage…..
Ne voyant pas la nécéssité de re-écrire ce que nous avions déjà dit à propos de Philippe Val, nous allons cependant proposer une sorte de mini-dossier sur lui, en redonnant deux notes que nous avions publiées le 4 décembre 2008 et le 18 octobre 2007.
Celle du 4 décembre était inspirée par le plateau-télé de Patrick Besson, avec lequel nous étions entièrement d’accord, et nous avait permis de pointer les contradictions du personnage et de redire que, comme un Michel Onfray par exemple, Philippe Val était un Vatican à lui tout seul….. Vous la lirez demain.
Celle du 18 octobre vous permettra d’écouter ou de re-écouter une des chroniques de Philippe Val -à France inter, justement…- dans laquelle il explique parfaitement qu’à partir de la Révolution, la biologie c’est fini.La transmission biologique du pouvoir, mais aussi la transmission biologique de la nationalité. En clair, n’importe qui sur terre peut être déclaré français, et la France n’appartient pas, n’appartient plus, depuis la Révolution, à ceux qui l’ont reçu en héritage !
A bon entendeur…
Vous entendrez ou ré-entendrez cette chronique après demain (elle se trouve du reste dans notre Catégorie Audio / Vidéos). Il faut la faire écouter à tout le monde…
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