Quand nous avons créé ce blog, c’était pour tout un ensemble de raisons, que nous n’allons pas récapituler ici; mais c’était aussi avec cette intention bien précise : créer un espace de liberté, de rencontre positive et d’enrichissement mutuel, naissant de la libre confrontation des points de vue, et permettant à chacun de toujours mieux préciser sa pensée, en la frottant à celle des autres, et à leurs objections.
Un échange amical, donc, marchant dans les deux sens. Nous n’avons pas, en effet, la prétention d’avoir la science infuse, et de tout savoir sur tous les sujets. Et nous ne somme pas là pour asséner des vérités définitives à des gens qui seraient obligés de les accepter en bloc, et surtout de les recevoir sans les discuter….
Nous sommes là, au contraire, pour discuter sans cesse entre nous, et avec d’autres aussi, même et surtout s’ils ne sont pas d’accord au départ, et c’est ainsi que nous arriverons peu à peu à présenter un ensemble de propositions de plus en plus affinées et précises, de plus en plus cohérentes, donc crédibles à l’extérieur.
Aujourd’hui c’est Ariane qui nous oblige à réfléchir et à approfondir notre position. Elle pose en effet une bonne question (et, en un certain sens « la » bonne question…) : « les » expulser d’accord, mais pour où ?
• On peut d’abord diviser les délinquants en deux : les étrangers et les autres. Là, le problème est facile à résoudre et, en quelque sorte, on peut même dire qu’il n’existe pas. Tout étranger fauteur de quelque trouble que ce soit, coupable de quelque acte de délinquance que ce soit, doit immédiatement être expulsé du territoire national, vers son pays d’origine. Or ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui, et de très loin, dans cette immense foutoir/pétaudière que devient notre ex douce France. Il semble que, pour cette première catégorie, nous serons vite tous d’accord….
• Restent « les autres », c’est-à-dire, malgré tout, la grande majorité.
1. En ce qui concerne les français de souche, il est bien évident qu’on est obligé, comme tous les pays du monde, de gérer nos propres délinquants, voleurs, assassins, violeurs, pédophiles et autres. La justice et les prisons sont faites pour cela ; on ne va évidemment pas proposer de déchoir des français de souche. Voilà pour une deuxième catégorie, sur laquelle nous serons très vite aussi tous d’accord.
2. Il ne peut s’agir, lorsque nous disons « déchoir et expulser » que de personnes directement liées à l’immigration récente; à cette irruption extra-ordinaire et inédite dans notre histoire d’une telle masse d’étrangers en si peu de temps (environ quinze millions en trente ans, depuis les décrets Chirac de 1975); et à la stupéfiante sur-délinquance d’une part non négligeable de ces nouveaux venus. Des nouveaux venus dont, soit dit en passant, personne ne nous a demandé notre avis pour savoir si nous étions d’accord pour les recevoir ou non. Leur arrivée est donc peut-être légale, mais nous nous estimons fondés à poser la question de savoir si elle est légitime, puisque le fameux peuple souverain n’a pas été consulté, alors qu’il s’agit non pas d’un simple problème technique ou de gestion des affaires, mais bien de quelque chose qui touche au coeur de la constitution du peuple français….
C’est pour cette troisième catégorie, ces délinquants-là, ces immigrés de fraîche date à qui le Pays Légal a fait un beau cadeau – la nationalité française – que nous proposons la déchéance-expulsion. Déchéance d’une nationalité dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu’ils ne sont pas dignes. Et expulsion, définitive et « à vie », du territoire.
La première des choses à faire, et des questions à se poser, ne nous semble donc pas être la question technique du « où » ? – même s’il faut évidemment la poser, et Ariane a évidemment raison là-dessus… – mais la question de fond, « le voulons-nous vraiment » ? Voulons-nous vraiment un Etat qui ait la volonté claire, nette, affichée et méthodiquement appliquée de faire en sorte que les citoyens français puissent continuer à mener paisiblement l’existence qui est la leur, dans le cadre qui est le leur depuis mille ans ?
Le moyen technique, en s’y mettant à tous, on finira bien par le trouver….
Comme dirait La Fontaine : « Que t’en semble, lecteur ?… » (à suivre…)
Pas si simple ; les « étrangers » à expulser dans leur pays d’origine ? certes… mais qui dit que le pays d’origine va les reconnaître pour ses « nationaux » . On sait qu’un des premiers conseils donné par les passeurs aux passés est de détruire les papiers d’identité qu’ils peuvent posséder… Comment reconnaître Maliens, Mauritaniens, Nigériens les uns des autres ? Marocains, Tunisiens, Algériens ? Syriens et Irakiens ? C’est un des problèmes à quoi se heurtent déjà et depuis longtemps les autorités…
Il y a une bonne quinzaine d’années, dans une des conversations après-boire que l’on peut avoir, j’ai lancé à la cantonade l’idée de transporter ce joli monde sur l’îlot de Clipperton qui est je ne sais plus où mais vraiment perdu en mer…
Quelle délicieuse surprise, lors de la campagne électorale d’entendre Nicolas Dupont-Aignan évoquer les Kerguelen ! On construit rapidement quelques milliers de baraquements, on débarque la racaille, on lui laisse – soyons humanistes – de quoi subsister et périodiquement on parachute des rations…
Pour une fois que nos possessions ultramarines serviraient à quelque chose !
Il n’est pas très difficile de reconnaître les nationalités d’origine. Un faisceau d’éléments permet de les mettre rapidement en lumière. Phénotype, langue, alimentation, deviennent déterminants lorsque ces étrangers sont mis en observation sous détention. De toute façon, la résolution de se taire ne tient pas longtemps en captivité. Là encore, ces arguments de l’impossibilité d’arrêter la déferlante n’ont pas grande valeur. Encore faut-il avoir la volonté de le faire.
Il est évident qu’on va reconnaître facilement un Irakien d’un Marocain, voire d’un Lybien (encore faut-il que des personnels formés et compétents passent leur temps à scruter les comportements, les habitudes alimentaires, etc.). Mais les exemples que j’ai donnés concernent des populations tribales, qui n’e se préoccupent pas des frontières nationales, qui sont de simples fictions administratives. mais on ne peut renvoyer – si l’on respecte les conventions internationales – que les ressortissants reconnus par leur État administratif originel.
Cela étant, il ne me semble pas avoir écrit qu’il fallait respecter ces conventions.
J’aime beaucoup, Pierre, ton « propos après-boire » ! Mais Clipperton, avec ses 9km carrés, ce serait bien petit pour la grande masse des « touristes » à y envoyer. Par contre, peut-être du côté des Kerguelen, où l’air iodé est sain et vivifiant…
Et en cherchant un peu on doit pouvoir encore trouver quelques confettis disparates convenant à toutes les physiologies (car nous ne sommes pas des monstres !).