Nous l’avons souvent écrit, et il suffit d’avoir l’honnêteté intellectuelle de lire ou de relire les notes que nous avons consacrées à ce sujet: c’est pour des raisons positives que nous nous opposons à « leur » tartufferie de pseudo-diversité, qui n’est qu’une machine de guerre à dynamiter la France.
Et c’est parce que nous sommes pour la diversité, mais la vraie, que nous refusons que l’on détruise cette diversité française héritée de l’Histoire. Elle enrichit le monde, et le résultat le plus concret de « leur » action serait donc d’appauvrir le monde, puisqu' »ils » feraient ainsi disparaître, justement, une de ses différences, au profit d’un magma informe et indifférencié, que l’on ne voit déjà que trop, dans de plus en plus d’endroits.
Bref, c’est une évidence mais -bien que ce soit lassant de le redire et le redire encore….- il faut le rappeler à temps et à contretemps: sous les apparences mensongères et hypocrites de travailler à la diversité, « ils » travaillent au contraire à l’uniformisation et à la mort d’au moins une différence, la nôtre….
C’est ce à quoi va s’atteler à son tour Hervé Bourges, qui vient d’être promu à la présidence du Comité sur la diversité, instauré à France Télévision. Sitôt nommé, il a promis-juré qu’il allait veiller à promouvoir la représentation de la diversité à l’écran et au sein de l’entreprise.
« Idiot utile », manipulé, ou manipulateur lui-même, Hervé Bourges ? Nous ne le savons pas. Seule son action compte, pour nous, et elle sera mauvaise. C’est pourquoi nous la combattons et la combattrons. Positivement : en dénonçant la tartufferie au service de laquelle il se met, et en le prenant au mot. Défendre la diversité, la différence ? Oui, certainement, nous sommes tous d’accord là-dessus. La vraie, la diversité-France !….
A la revendication d’égalité, caractéristique de la modernité, se substitue aujourd’hui de plus en plus une affirmation d’identité, et la revendication d’une reconnaissance de cette identité dans la sphère publique.
La société entend aujourd’hui être représentée dans toutes ses composantes, qu’elles soient hérités ou choisies, qu’il s’agisse des identités régionales, culturelles, ethniques, sexuelles, etc. Tout l’effort de la modernité avait consisté à substituer un lien politique unique à la diversité des liens sociaux et culturels. La diversité sociale et culturelle fait aujourd’hui retour, pesant à nouveau sur le politique à travers des sentiments et des valeurs partagées.
La modernité avait également opposé à l’ancien idéal de l’honneur la notion d’une « dignité » reconnue à chaque être humain, indépendamment de ses caractéristiques propres.
C’est de cette dignité abstraite, trop fréquemment mystificatrice, qu’on ne se satisfait plus.