Le retour de manivelle est dur pour Julien Dray (1). Le grand manipulateur d’hier se dit victime de manipulation, aujourd’hui (le pauvre…); le grand lyncheur d’hier se dit victime de lynchage, aujourd’hui (le pauvre…)…. Mais n’est-ce pas, au fond, un juste retour des choses ? Nous avons tous été lynchés par lui et son arme diabolique et scélérate de SOS Racisme lorsque, à chaque fois que nous mettions en garde contre les méfaits de « leur » immigration, « on » nous traitait, entre autres, de nazis.
Aujourd’hui le grand prêtre du lynchage permanent se retrouve lynché (dit-il, le pauvre…). N’est-ce pas savoureux ? Les enfants, dans les cours de récré, diraient Bien fait ! Il nous a tous manipulé, et il se retrouve lui-même victime (dit-il, le pauvre…) ? Oui, vraiment, c’est Bien fait !
Lorsqu’on trouve, en effet, une idée ou -comme ici- un fait, expliqué et ramassé avec talent en un résumé succinct et fort clair, donc percutant, il ne faut pas bouder son plaisir. Et garder ce papier dans ses notes, pour composer peu à peu comme une sorte de dictionnaire idéal où l’on n’aurait qu’à chercher un article pour en avoir, sur le champ, un résumé presque parfait…
Voici donc un passage d’un excellent article dans lequel le toujours excellent Zemmour passe du particulier au général, de Dray à l’extraordinaire machine qu’il a monté avec ses potes, et où il brosse avec clarté une génèse parfaitement éloquente du mal qui nous assaille: la tartufferie mortelle de l’Immigration et du soi disant anti racisme. On y voit bien le rôle central qu’a joué Julien Dray dans ce sale coup, ce coup tordu porté à la France.
Ce passage est extrait de l’article intitulé Julien Dray, l’heure des comptes, paru dans Le Spectacle du Monde de février 2008 (n°553).
A mettre entre toutes les mains, à temps et à contre temps…..
« …..Depuis mai 68,ces hérauts de la révolution étaient désabusés. Ils se plaignaient amèrement de ce peuple français qui ne les avait pas suivis. La CGT leur avait fermé les portes de Billancourt. Les ouvriers français étaient devenus, disaient-ils, des petits-bourgeois qui ne rêvaient que de voitures et de vacances. Ces dirigeants du trotskisme se mirent alors à fantasmer sur un nouveau peuple révolutionnaire composé de déshérités de nos anciennes colonies: Arabes et Africains. Une alliance objective -et non dite- se noua dans les années 1970 entre les patrons qui cherchaient une main d’oeuvre bon marché pour faire pression à la baisse sur des salariés français alors fort revendicatifs, et une extrême-gauche qui voulait recruter des bras pour la révolution. Cette alliance objective fera échouer les efforts des politiques -Giscard, Barre, mais aussi les communistes, on se souvient du bulldozer de Vitry en 1980- qui s’efforçaient depuis la crise de 1973 de renvoyer les immigrés chômeurs.
SOS Racisme prendra une part décisive dans cette bataille et obligera, par son action médiatique, avec le soutien d’acteurs, de chanteurs, d’intellectuels, et celui de la plupart des journalistes, à bloquer toute la politique gouvernementale.
L’Etat capitula définitivement lorsque Jacques Chirac, Premier ministre, renonça à sa loi sur l’immigration après la mort de Malik Oussekine, lors des manifestations de décembre 1986; loi qui prévoyait la suppression du droit du sol et le renvoi des chômeurs immigrés.
La deuxième bataille essentielle de SOS Racisme concerna la question de l’assimilation. « Droit à la différence » ou « intégration républicaine », le discours de SOS Racismea beaucoup varié. Une seule constante: l’assimilation fut dénoncée comme un corset néocolonial. Or, l’assimilation des étrangers -c’est-à-dire l’abandon d’une partie de son identité d’origine pour se fondre dans le creuset français- est un des principes constitutifs de la République. Peu à peu, sous la pression médiatique, tous les responsables politiques, économiques, intellectuels préfèreront parler d’intégration -concept économique et non culturel- qui préserve mieux le respect des origines. La conjonction de l’immigration de peuplement par le regroupement familial et la fin de l’assimilation bouleversa la société française: le retour aux racines culturellles, religieuses, de son groupe, d’origine, favorisa l’émergence de communautés qui, peu à peu, se séparèrent géographiquement et mentalement les unes des autres….. »
L’un des principaux responsables de tout ceci, c’est Julien Dray, qui est d’ailleurs le sujet de l’article tout entier, sur une double page (pages 16/17) Julien Dray, l’heure des comptes. Sous titré: Fondateur de SOS Racisme, Julien Dray a moralisé la politique pour mieux diaboliser ses adversaires. Pourfendant le racisme, il a contribué à attiser les tensions raciales…Le voici soupçonné d’enrichissement illicite.
Concernant « l’affaire », volà ce que l’on peut lire dans Wikipédia:
Julien Dray est l’objet d’une enquête préliminaire ouverte le 10 décembre 2008 par le parquet de Paris pour abus de confiance à la suite d’un signalement de Tracfin, la cellule antiblanchiment du ministère des Finances, portant sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l’association « Les Parrains de SOS Racisme » et du syndicat lycéen « FIDL » depuis janvier 2006. Les enquêteurs soupçonnent Julien Dray d’avoir bénéficié d’une partie de ces sommes, évaluées au total à 351.027 euros.
Deux tiers de ces fonds proviendraient de détournements de fonds de l’association SOS Racisme et du syndicat étudiant FIDL, une autre partie proviendrait d’entrepreneurs ayant leur siège social dans l’Essonne, l’un d’eux ayant même obtenu un marché public auprès du conseil régional d’Ile-de-France, dont Julien Dray est vice-président.
Dans son rapport, Tracfin a relevé que les paiements réalisés par Julien Dray avec sa carte bancaire « depuis la mi-décembre 2005 s’élèvent, pour les seuls flux supérieurs à 500 euros, à 313.180,56 euros ». Tracfin exprime également son « interrogation » quant aux « contreparties » obtenues par les émetteurs des chèques dont Julien Dray est le bénéficiaire: « Nombre de chèques tirés enregistrés posent la question de leur contrepartie. Les émetteurs ont en effet soit leur siège social dans le département dont M. Dray est l’élu, soit ils ont obtenu un chantier public dans sa circonscription, soit obtenu un marché public avec le Conseil régional d’Ile-de-France ».
Le 19 décembre 2008, le domicile de Julien Dray a été perquisitionné.
Le journal L’Express évoque également que les enquêteurs ont mis la main sur une carte de crédit « American Express Centurion », réservée à l’élite des grandes fortunes et des collectionneurs, et qui coûte 2000 euros à l’année, au nom de Julien Dray. D’après Tracfin, « les paiements réalisés par M. Dray, avec sa carte « Centurion – American express », depuis la mi-décembre 2005 s’élèvent, pour les seuls flux supérieurs à 500 euros, à 313.180,56 euros ». Quelque « 134 opérations ont ainsi été réalisées, allant unitairement jusqu’à 18.500 euros », facturés en août 2008 chez l’horloger Breguet (montre), selon Tracfin. Environ 131.000 euros ont entre autres été dépensés pour des montres, pour une trentaine d’achats, alors que 15.588 euros d’achats sont rassemblés par les enquêteurs de Tracfin sous le vocable « Luxe stylo », d’après le quotidien « L’Est républicain » qui a mis en ligne le rapport de Tracfin.
La police reste également interrogative devant l’absence de retraits bancaires sur les comptes de Julien Dray par l’intéressé pendant au moins deux ans.
Selon le quotidien « L’Est républicain », les revenus du couple Dray atteignent 15.000 euros, ce que l’élu a estimé compatible avec son train de vie. Le 20 janvier 2009, la radio RTL révéle que Julien Dray est placé sous « discrète protection policière » suite à des insultes et menaces antisémites sur des blogs notamment.
L’intéressé qui s’avoue être un « acheteur compulsif » se dit « dubitatif, déterminé à connaître la vérité et n’a pas l’intention de [se] laisser faire « Le 22 décembre 2008 il porte plainte contre X pour violation du secret professionnel à la suite de « fuites » sur les investigations en cours dans les médias. »Cette affaire n’aurait jamais dû être confiée à la justice, car ce n’est en rien une affaire pénale. C’est au mieux un dossier fiscal. », a estimé Julien Dray selon L’Est républicain.
Attendons que la justice passe. Pour ma part, j’ai confiance (ne riez pas) dans la justice de mon pays.
Oui moi aussi j’ai confiance dans la justice de mon pays……comme pour Dominique Strauss-Kahn !!!!!!!