On n’avait rien compris. En fait, là où, bêtement, nous pensions voir de la violence, il n’y avait que de gentils, de tendres, de tous doux rappeurs, fous d’amour pour nous.
Si, si. Qu’est-ce qu’on était stupides ! Merci à Muriel Marland-Militello, député UMP des Alpes-Maritimes et adjointe municipale à la culture d’avoir éclairé nos lanternes… et de nous avoir fait passer, comme dirait l’autre, de l’obscurité à la lumière !…..
Pour bien comprendre de quoi nous voulons parler, il faut effectuer un petit retour en arrière. Le 24 avril dernier, l’Agence Novopress a informé que le groupe de rap niçois Negrescro pourrait se produire dans un théâtre municipal, dans le cadre du festival de hip-hop Urban Attitude. Ainsi en avait décidé l’adjointe à la culture et député (UMP) des Alpes-Maritimes Muriel Marland-Militello, qui avait déclaré dans le quotidien régional Nice-Matin : « Il n’y a pas de problème avec Negrescro. »
Dans une vidéo, les rappeurs évoquent pourtant avec complaisance les fréquents vols à la portière filmés voici quelques mois par des caméras de police. Des propos racistes anti-Français et anti-Blancs ainsi que des appels à la violence, notamment contre un commissariat de police de l’Ariane, un quartier sensible de la capitale azuréenne, sont également tenus : « Ce commissariat de bâtards on a tout fait pour l’enlever …y a eu des émeutes pour ça …faut prendre un bon lance-missiles leur jeter en plein dedans, pour une fois les exploser » peut-on entendre lancer un « jeune ».
C’est pas une belle déclaration d’amour, ça ? Car n’allez pas croire ce qu’on vous dit, ici ou là, que le rap est haineux : l’adjointe de Nice est formelle : « Il n’y a pas de problème avec Negresco ».
On rappellera juste à la dame que les policiers niçois ont perdu un collègue dans ce même quartier de l’Ariane, à Nice, où sévit le groupe en question, avec lequel, a part ça, « il n’y a aucun problème… ». Dans la série il vaut mieux entendre ça que d’être sourd, en voilà une qui fait (très) fort….
Interrogée par Novopress -les propos ayant parus dans Nice-Matin- l’élue a déclaré : « On ne peut tolérer que quelqu’un insulte les blancs, les femmes ou les autorités. Mais c’est mal connaître le rap que de s’indigner de termes abrupts, exprimant un mal-être. Je crois qu’il n’y a aucun danger et que tout cela a été monté en épingle par l’extrême-droite »
A ce stade d’aveuglement, où l’on n’a plus le choix qu’entre l’inconscience et la complicité, le bon sens populaire dit qu’il n’y a plus qu’à tirer l’échelle….
On aimerait seulement être en face de Christian Estrosi pour lui demander ce que fait une personne pareille, et à un tel poste, dans son équipe municipale…..
Richard sur Mathieu Bock-Côté : « Devant le…
“Tombé, il y a quelques années, par hasard, sur un document d’archives dans lequel Oppenheim regrettait…”