Nous parlions récemment du bon sens de ces jeunes (1), de plus en plus nombreux -et c’est tant mieux…- qui préfèrent, après leur Bac, s’inscrire dans des filières sélectives, plutôt que d’aller s’enfermer dans des Facs où ils risquent d’être les otages des gréviculteurs.
Voici, pour illustrer notre propos, trois extraits dans lesquels, au cours d’entretiens qu’il a eu avec des journalistes, Michel Godet (auteur du Courage du bon sens, dont nous avons parlé….) revient sur ces sujets….
(1) : Voir la note « Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l’idéologie ?….. », dans la Catégorie « Education ».
(s’il faut pousser les enfants à décrocher un diplôme universitaire)
« …..Hélas, certaines universités délivrent des assignats en guise de diplômes, car elles veulent tout simplement fidéliser leurs étudiants pour maintenir leurs effectifs, leur enseignement et surtout leur budget. Ceux qui souffrent le plus de ce grand gâchis, ce sont évidemment les étudiants des milieux populaires, qui restent bien plus nombreux à l’université que ceux des milieux aisés et n’ont pas les moyens de se payer des écoles à 7 000 euros par an.
Savez-vous que les étudiants les plus favorisés sont deux fois moins nombreux en proportion dans la jeunesse, mais dix fois plus nombreux dans les filières sélectives de notre pays ? Pis encore, les entreprises mais aussi les administrations se méfient de plus en plus des frustrés et des aigris qui, après avoir accumulé les années de fac, déplorent ne pas trouver de poste à leur mesure.
Un diplôme n’est pas une formation professionnelle. Il faut au plus vite créer des numerus clausus dans des filières sans débouchés, comme Staps (sports, ndlr) ou psycho. Arrêtons le gâchis et la sclérose du système….. »
Cording1 sur Ce crime impuni, contre l’honneur paysan
“Le monde paysan selon Gustave Thibon est mort depuis longtemps. Les paysans sont plus entrepreneurs de…”