Nous parlions récemment du bon sens de ces jeunes (1), de plus en plus nombreux -et c’est tant mieux…- qui préfèrent, après leur Bac, s’inscrire dans des filières sélectives, plutôt que d’aller s’enfermer dans des Facs où ils risquent d’être les otages des gréviculteurs.
Voici, pour illustrer notre propos, trois extraits dans lesquels, au cours d’entretiens qu’il a eu avec des journalistes, Michel Godet (auteur du Courage du bon sens, dont nous avons parlé….) revient sur ces sujets….
(1) : Voir la note « Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l’idéologie ?….. », dans la Catégorie « Education ».
(sur ce qui va se passer pour les diplômes délivrés cette année…)
« ….Là où c’est possible, on va faire des trucs bidon pour sauver la face, bricoler des cours de rattrapage ici ou là, et puis il y aura aussi des sacrifiés. On parle souvent en ironisant des diplômes délivrés en 1968, mais, cette année-là, il y avait eu cours jusqu’en mai. C’est à la fois un drame humain et social pour notre pays, et c’est un fiasco pour l’image de la France à l’étranger. Imaginez le nombre d’étudiants étrangers qui avaient payé cher pour étudier chez nous et n’ont pas reçu le moindre cours… »
(et sur ceux qui dirigent ce mouvement….)
« Ceux qui animent le mouvement et bloquent les cours depuis des mois sont des révolutionnaires d’opérette, plutôt bien nés, des bobos de gauche et de droite. Vous savez, à l’université, les boursiers ou ceux qui travaillent pour payer leurs études, comme c’était mon cas, sont rarement ceux qu’on retrouve au premier rang des meneurs. Ils savent le prix à payer pour faire des études. Une chose est sûre, au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) où je travaille, tous les cours sont bel et bien assurés….. »
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”