Philippe Pennezec, maire UMP du Plessis-Robinson, a inauguré une statue, L’Homme libre, dédiée aux « victimes de tous les totalitarismes du XXème siècle », après avoir projeté le Katyn, d’Andrezj Wajda.
Il a bien précisé qu’il voulait condamner aussi bien le nazisme que le communisme: on finissait par être un peu saturés des condamnations du seul nazisme, le communisme échappant souvent (trop souvent…) aux dites condamnations, opprobres et flétrissures…
Philippe Pennezec a le cran de prendre ainsi à rebrousse poil les tenants d’une certaine amnésie officielle, qui pensent que l’on peut condamner indéfiniment un totalitarisme (le nazisme, qui doit l’être évidemment) en ne disant jamais un traître mot contre l’autre, son frère jumeau, le marxisme-léninisme, qui doit l’être tout autant que lui : où est leur logique, où est leur cohérence ? Ce n’est pas si vieux: tout le monde se souvient qu’en février 1976 Jacques Chirac, alors premier ministre pour quelques mois encore, avait refusé à Léonid Plioutch de « dénoncer les crimes contre l’humanité perpétrés par le régime soviétique ». Sans parler de la grandiose déclaration de Giscard, le jour de la mort de Mao, en septembre de la même année (décidément…) où notre (!) président appela celui-ci un phare de l’humanité !…
Au moins, au Plessis Robinson, les choses sont claires : les totalitarismes du XXème siècle sont renvoyés dos à dos, et condamnés également; et pas l’un sans l’autre.
Restera encore à établir la filiation de ces totalitarismes, et à remonter à leur source commune: la Révolution de 1789/1793…
un maire, UMP, avec de c…lles ? le monde change 😉