La chaîne de télévision KTOa diffusé le 20 juin, dans la série « Visages inattendus de personnalités », un entretien de 53 minutes d’Emmanuelle Dancourt avec le Prince JEAN, duc de VENDÔME.
Le prince évoque sa famille, son mariage, ses valeurs, l’Europe, la crise économique, le christianisme, le rôle d’un prince, etc
http://www.ktotv.com/cms/videos/fiche_video.html?%20idV=00045592&vl=video_nouveautes
Par ailleurs, le site Gens de France (http://www.gensdefrance.com/gdefrance1/) a mis en ligne l’entretien que le Prince Jean a eu avec lepetit journal, site des français à l’étranger, que nous reproduisons ci dessous…..
Entretien du Prince Jean avec LPJ
Peu de Français connaissent son nom, et encore moins son visage, et pourtant il pourrait un jour régner sur la France. Jean d’Orléans est prince, et duc de Vendôme. Son mariage en mai a relancé l’intérêt médiatique et populaire autour de sa royale personne. Rencontre avec l’héritier des « cent rois qui ont fait la France » (« lepetitjournal.com », site des Français à l’étranger)
De Bernadette Chirac à Rachida Dati, en passant par Stéphane Bern et Lorant Deutsch, les politiques et les people français ont pu une journée durant revivre en « monarchie ». Entouré de ses nombreux cousins des différentes cours européennes, le prince Jean s’est en effet marié le 2 mai à la belle Philmonena. L’occasion pour le petitJournal.com de rencontrer un prince méconnu, mais très concerné par la francophonie, et la présence française dans le monde via son association Gens de France.
Lepetitjournal.com : Comment définiriez-vous votre place au sein de la société française d’aujourd’hui ?
Jean, duc de Vendôme : Pas plus que je n’ai choisi la famille où je suis né, je n’ai choisi la société dans laquelle je vis. J’assume ces deux réalités. Je ne veux pas être un homme du passé, mais un homme d’aujourd’hui affrontant les problèmes d’aujourd’hui. Pour la même raison, j’assume ma charge de prince de France, qui m’oblige à des engagements concrets au service de la France et des Français.
Vous multipliez les séjours à l’étranger dans le cadre de votre association ‘Gens de France’. Quel est votre rôle et votre ambition vis-à-vis de ces déplacements ?
Il s’agit pour moi d’aller dans des lieux du monde où la France est reconnue pour son action positive. À Beyrouth, Québec, Tunis ou ailleurs, je dis à nos amis : la France que vous aimez est toujours vivante, et elle vient vous le dire ! Et très concrètement, je viens tisser des liens.
La Francophonie est une vos passions, comment ressentez-vous son absence dans le jeu diplomatique?
Je ne pense pas qu’elle soit aussi absente qu’on le croit, car elle est très vivante dans bien des domaines. Mais pour la rendre toujours plus dynamique dans le jeu mondial, notre effort ne doit jamais se relâcher. C’est une question de conviction, de volonté et d’énergie.
Votre famille a longtemps été exilée. Comment, selon vous, mieux intégrer les communautés françaises de l’étranger ?
Il faut en avoir la volonté politique. Les choses reposent aujourd’hui largement sur Internet : il faut s’en servir pour multiplier les contacts. La crise actuelle, en remettant en cause les formes les plus aberrantes de la mondialisation, nous offre de nouvelles opportunités.
Avez-vous un message à faire passer à ces expatriés ?
Oui, celui-ci : Vous êtes des ambassadeurs permanents de notre pays dans le monde. Vous remplissez le double rôle des ambassadeurs : représenter dignement la France, sa culture, son énergie, et assurer partout sa présence, mais aussi contribuer à l’attirance des Français pour le monde extérieur. Je suis prêt à m’engager personnellement pour vous aider à assumer ce rôle.
Propos recueillis par Soreasmey Ke Bin. (www.lepetitjournal.com) mardi 9 juin 2009
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