On le sait, tout le monde le dit, impossible d’y échapper : la France a perdu 287.000 emplois en trois mois (entre le 1er janvier et le 31 mars) et, tout le monde est d’accord là-dessus, la barre des 10% de chômeurs sera, malheureusement, atteinte incessamment sous peu.
C’est le moment que choisissent les autorités pour recevoir 80 Maliens clandestins, en provenance de Malte (1)…
Jusqu’à présent, en partant du principe que gouverner c’est prévoir, on pouvait peut-être faire semblant de croire que certains, parmi ceux qui nous gouvernent, n’étaient pas au courant de la situation, et ne se rendaient pas compte que la politique qu’ils mènent et favorisent conduit droit dans le mur : à un moment où le travail se raréfie, il ne faut pas être grand clerc en effet pour bien comprendre qu’il y aura -et qu’il y a déjà…- des tensions sociales(doux euphémisme !…) entre nationaux et immigrés (voir les récents troubles en Grande Bretagne, où des syndicats, massivement suivis par les travailleurs, ont demandé le travail anglais aux travailleurs anglais….;et la tension qui monte en Italie, en Espagne, et ailleurs en Europe…).
Avoir donc contribué, sous quelque forme que ce soit et quelles qu’en soient les raisons, à faire venir en Europe et en France une telle masse de candidats à un travail qui existe de moins en moins et qui va, pendant encore du temps, exister de moins en moins, cela à un nom : l’inconscience.
Et, dans le cas de la décision d’aujourd’hui, on peut ajouter: la provocation. Que cherche-t-on : des affrontements violents ? On les aura…
(1) : Malte, qui ne s’en sort pas, a demandé de l’aide à tous les pays européens pour éponger sa masse d’immigrés. La France a pris 80 Maliens. C’est absurde, et c’est mentir : nous ne pouvons pas, nous ne pouvons plus, aider ces personnes ici. C’est chez elles qu’il faut les aider, en développant les pays d’origine de l’immigration. Ce sera plus efficace économiquement, et humainement plus respectueux de la dignité de ces malheureux, qu’on évitera ainsi de déraciner (ajoutant un problème, de taille, à leurs autres problèmes, de taille aussi…).
Mais où est Descartes, qui pensait que le bon sens était la chose du monde la mieux partagée ?…
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”