Tel est le titre d’un article publié tout récemment par Les Manants du Roi.
Nous en extrayons ce paragraphe de conclusion, tant il rejoint la confidence qui nous avait été faite, il y a peu de temps, par un haut fonctionnaire: ce qu’il va falloir refuser, maintenant, c’est la promotion au faciés, l’avancement à l’ethnie…..
……« Or, comme le dit si bien Elisabeth Levy, « en régime méritocratique, la couleur de la peau ne devrait jamais être un handicap. Mais on a aussi le droit de penser que l’ériger en avantage acquis, en accélérateur social, ce n’est pas en finir avec la différence “raciale” (saint Zemmour, priez pour moi), c’est au contraire conférer à celle-ci un rôle décisif. Qu’on le veuille ou non, et je suis prête à croire que personne ne le veut, donner une promotion ou un avantage à quelqu’un parce qu’il est noir ou arabe ou juif ou homo ou ce qu’on veut, c’est le refuser à un autre parce qu’il ne l’est pas (2)».
Si Talleyrand a pu penser que l’ennui naquit un jour de l’uniformité, on peut prédire que le pire naîtra un jour de la diversité, arme redoutable au service d’un fallacieux antiracisme.
Sur ce chapitre, on laissera le dernier mot à Jean-François Revel qui se demandait « quelle idéologie va remplacer le socialisme. Mais elle, est déjà là sous nos yeux : c’est l’anti-racisme. Entendons-nous bien: l’antiracisme dont je parle n’a pas pour but réel de servir de lutte contre le racisme, pas plus que le socialisme n’avait pour but réel de lutter contre la pauvreté et l’inégalité. Comme toutes les idéologies, celle de l’anti-racisme se propose non de servir ceux qu’elle prétend délivrer, mais d’asservir ceux qu’elle vise à enrôler».
Alain Finkielkraut résumera en affirmant que « l’antiracisme est le communisme du XXIème siècle ».
L’idéologie des « droits de l’homme » dont la HALDE est le bras armé, est le pur produit de la « modernité ». Pour faire bref, elle conduit à la subjectivité, au relativisme, (tout se vaut) et à l’universalisme (tous se valent), ce qui est le contraire de ce que l’Europe a apporté au monde (l’objectivité).
Ces « évidences » sont de l’ordre du dogme : elles ne se discutent pas, comme il était autrefois interdit de discuter de l’existence de Dieu.
Mais, à l’instar d’une religion, ils ne s’imposeront que dans l’exacte mesure ou on accepte de les voir s’imposer, et qu’ils n’ont de validité que celle que l’on décide de leurs accorder.
Personnellement, je suis fier d’être de ceux dont la HALDE ne défendra jamais les droits.