Etienne Neuville a été appelé « Monsieur Pentecôte » par… Arlette Laguillier ! L’anecdote ne va pas plus loin, mais suffit à cataloguer le personnage. Il mène aujourd’hui, -pour que le dimanche reste le dimanche- le même combat qu’il a mené hier, pour que le lundi de Pentecôte reste ce qu’il était.
Vous en saurez plus en vous rendant sur le site suivant : http://www.travail-dimanche.com/
« Avec quatre copains, on en a eu assez de ces projets de loi gadgets qui défigurent le visage de notre pays riche de ses traditions », dit celui qui ne craint pas de parler du « pays de mes pères » et qui se déclare excédé de voir que des politiques de passage, élus pour quatre ou cinq ans, « jouent parfois avec des traditions séculaires qui font que la France est telle et pas autre ».
Il faut se battre, pour défendre le dimanche ? Fort de son expérience pour défendre le lundi de Pentecôte, il balaie l’objection : « En bossant, on y arrive »…
Tout récemment, Benoît XVI et l’archevêque de Strasbourg ont redit, une fois de plus, l’importance du dimanche.
« Le dimanche est un bien pour l’homme. Ce jour saint est en effet pour les chrétiens un jour de prière qui leur permet de reprendre des énergies spirituelles en soutenant leur vie par l’écoute et la méditation de la Parole de Dieu, et en se nourrissant du Corps du Christ.Le dimanche est également un jour de délassement et de détente mérités pour se retrouver en famille ou entre amis. J’encourage chacun à vivre ce temps de grâce qu’est le repos dominical ! » (Benoît XVI, Angélus du 13 juillet).
Pour sa part, l’archevêque de Strasbourg, Mgr Jean-Pierre Grallet (ci dessus), a rappelé la sagesse biblique aux corps constitués de l’Etat lors de la traditionnelle Messe pour la France, célébrée en la cathédrale de Strasbourg. « Selon l’antique sagesse biblique, il y a un temps pour le labeur et un temps pour le repos, un temps pour la production industrielle et un temps pour la gratuité de l’art, un temps pour l’action et un temps pour la prière, un temps pour l’homme et un temps pour Dieu. L’actuel débat sur le travail dominical est à relier à cette sagesse biblique et à ces rythmes structurants pour l’homme ».
(Selon le Concordat en vigueur en Alsace-Moselle, la messe pour la France est célébrée chaque année devant les corps constitués de l’Etat à l’occasion du 14 juillet).
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”