L’AFP nous apprenait le même jour (18 juillet) que :
1) Tristan Sadeghi, qui ne pouvait s’inscrire en Terminale que s’il s’engageait à ne plus bloquer son lycée, sera finalement accepté «sans condition», le proviseur courageux qui lui posait comme condition, pour l’inscrire, de s’engager à respecter la loi ayant été désavoué par le Ministère.
On rappellera juste que ce lycéen de 17 ans, est l’un des principaux organisateurs des mouvements de blocage qui ont perturbé ces deux dernières années le lycée parisien Maurice-Ravel (ci dessous).
2) Près de 300 clandestins/hors la loi ont occupé un immeuble inoccupé appartenant à la Sécurité sociale, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, avec le soutien de diverses organisations, afin de réclamer la régularisation des sans-papiers. Les organisations (Solidaires, CSP75, CGT Nettoiement, Verts, NPA, etc.) veulent ainsi « donner une visibilité collective à la mobilisation de l’ensemble des sans-papiers pour faire respecter les engagements pris par la préfecture et le ministère vis-à-vis du Collectif des sans-papiers du 75 ».
Les signataires exigent « la régularisation de tous les ex-occupants du boulevard du Temple (local de la Bourse du travail, ndlr) et au-delà de l’ensemble des sans-papiers ».
Les occupants de l’immeuble, symboliquement, veulent faire des lieux « le ministère de la régularisation de tous les sans-papiers » (ci dessous).
« Ils » y vont au culot, et « on » les laisse faire; mieux, « on » leur donne raison en leur montrant que leur « lutte » paye (comme ils disent, dans leur jargon). Pourquoi se gêneraient-ils ? On aura les conséquences, qui se traduiront -logiquement, et forcément- par une augmentation des actes de délinquance…
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