C’est du moins l’image qu’évoque la dernière phrase du petit billet que donne Jean Chelini à La Provence, ce dimanche 26 juillet, et intitulé Burqa, discussion superflue.
Il y reprend l’argumentaire de Finkielkraut, notamment sur la présence plénière des femmes dans nos sociétés occidentales, à laquelle s’oppose frontalement ladite burqa; et il y reprend aussi cette expression de Finkielkraut, selon laquelle la burqa est un exhibitionnisme inversé, un exhibitionnisme paradoxal…..
Extrait….
« ….Elle est laide et offense l’oeil. Elle dissimule la femme sous une affreuse chape dont la vue scandalise un grand nombre d’hommes et de femmes de notre pays. Si elle se multipliait, les rues deviendraient un théâtre d’ombres. Si des tenues trop dénudées affectent la décence et sèment la provocation, la burqa constitue la forme contraire de l’indécence. Elle doit être bannie à ce titre.
Il est vain d’invoquer que son port répond à des prescriptions religieuses. Il n’en est question nulle part dans le Coran et elle est inconnue des quatre cinquièmes des pays musulmans. Mais répondrait-elle à une prescription coranique, au nom de quoi la république serait-elle tenue de l’accepter ? D’autant plus qu’elle ne correspond à aucune tradition ou coutume de notre pays.
Cette enveloppe sépulcrale ne fait pas partie de notre paysage identitaire et familier. Ce n’est pas être intolérant que de le dire, mais la burqa n’appartient ni à nos coutumes ni à nos traditions. Elle trouble l’ordre public, discrimine les femmes qui la portent, offense le corps de la femme et l’oeil des hommes. Simple accident disgracieux aujourd’hui dans nos rues, la loi doit veiller à ce qu’elle disparaisse avant de proliférer. »
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”