En revenant sur les propos incisifs de Xavier Matthieu -délégué CGT, tout de même…- à propos de Bernard Thibault (mais il épingle aussi Chérèque et, de fait, l’établissement syndical…) nous ne chercherons évidemment pas à prendre parti dans une querelle interne qui ne nous concerne en rien.
Nous trouvons simplement dans ces propos, tenus par un ouvrier de la base –comme on dit…- une preuve supplémentaire de ce que chacun a pu voir et constater ces dernières années, et dont les ouvriers français sont les premières victimes : l’abandon de la défense des intérêts des ouvriers –ce qui est tout de même sa justification centrale et essentielle…- par l’établissement syndical.
Et la collusion de celui-ci avec les divers gouvernements en place.
Par exemple, dans la folle et suicidaire politique d’implantation forcée de cette masse de travailleurs étrangers dont la France n’a pas besoin, les syndicats (au premier rang desquels la CGT) ayant troqué la défense des ouvriers français pour celle des immigrés, qu’elle juge –à tort, mais elle le comprendra trop tard…- plus dociles, plus malléables, bref plus rentables…
Nous l’avons souvent dit et redit, mais là c’est un ouvrier qui le dit, et cet ouvrier est délégué CGT….
Voici le texte de la dépêche AFP du 18 août, légèrement commenté sur le site LCI, qui rapporte ses propos :
Bernard Thibault s’est-il coupé de sa base ? C’est en tous cas ce que semble penser Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental à Clairoix qui s’en est violemment pris au leader de son organisation, lundi matin, sur France Info. « La CGT, on les a pas vus. Les Thibault et compagnie, c’est juste bon qu’à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases. Ils servent juste qu’à ça, toute cette racaille », a déclaré Xavier Mathieu.
« Ca fait quatre mois que je ronge mon frein, que je dis rien parce que je suis obligé, par rapport (…) aux ouvriers, aux collègues. Thibault, on l’a jamais vu, on n’a jamais eu un appel. Trouve moi une interview (…) où il cite le mot ‘Continental’. Jamais!, a-t-il ajouté.
Xavier Mathieu s’en était déjà pris à Bernard Thibault et à son homologue de la CFDT François Chérèque, lors d’une manifestation des « Conti » à Paris fin juin, leur reprochant leur absence. « Les Thibault, les Chérèque ne sont pas là (…) Il faudrait leur dire que c’est eux qui devraient être là aujourd’hui et ils préfèrent frayer avec le gouvernement », avait-t-il lancé au micro.
Eh oui, Xavier, ils préfèrent frayer avec le gouvernement; ils se sont tous mis d’accord, sur votre dos: aux ouvriers français, ils préfèrent maintenant leurs nouveaux « clients » de la photo ci dessus…..
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”