En 2008, c’était le millénaire de la double procession du saint cordon: un petit tour, le matin, et le grand tour, l’après-midi. Voici donc que débute le deuxième millénaire de cette tradition vivante à Valenciennes. Avec son franc parler habituel, Jean-Louis Borloo a clairement défini l’importance de cette tradition: il y a deux choses -dit-il en substance– qui soutiennent le moral des Valenciennois, le club de foot et le Saint cordon.
Même la Révolution, qui a pourtant fait ce qu’elle a pu en démolissant de fond en comble l’église du Saint cordon, n’a pu en venir à bout :
« Le saint Cordon, son reliquaire et l’église qui les contenait, ont disparu à la Révolution. L’église Notre-Dame-la- Grande fut vendue à l’encan et rasée jusqu’aux fondement; le reliquaire fut envoyé à la Monnaie ».
2009 : Portant la statue, comme le veut la tradition, le maire Dominique Riquet (au centre) entouré d’élus
« Messieurs, chargez ! » lance un « Royé », un des membres de la confrérie chargée d’assurer le service autour de la statue.
Six élus soulèvent le socle sur lequel repose la Vierge dorée.
C’est en 1008 que tout a commencé. Cette année-là est dure pour les Valenciennois, décimés par la peste.
Un saint ermite, Bertholin, vivant retiré près des bords de l’Escaut, supplie la Vierge de secourir la ville. Marie lui demande alors de réunir tous les habitants sur les murailles. Elle leur apparait et fait entourer la ville, par un ange, d’un cordon écarlate. La peste cesse aussitôt, et ceux qui l’avaient contractée sont guéris.
En guise de remerciement, les notables de l’époque s’engagèrent à organiser une procession chaque année, à la date anniversaire de ce miracle : le sept septembre.
Aujourd’hui fixée au deuxième dimanche de septembre, le Tour du Saint Cordon est le plus ancien pèlerinage français : il a célébré ses mille ans en 2008 !
Il y a, en fait, deux Tours : le premier, ou petit tour le matin; et le grand tour, l’après midi, dans toute la ville….). Leur point de départ est la basilique du Saint cordon qui, intégralement détruite à la Révolution, a été reconstruite au XIXème dans le style néo-gothique.
La fanfare d’Haspres anime la procession (ci dessus et ci dessous)
Le lien suivant est un peu long ! Mais en cliquant dessus vous tomberez, pour l’année 2008, sur plusieurs photos de la procession, suivie d’une vidéo intéressante, et en musique, avec la Fanfare d’Haspres.
Mille chaleureux mercis pour cet article :
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