Mercredi, 20h35, sur FR3, Des racines et des ailes sera consacré aux métiers d’art et de restauration des oeuvres d’art: Chefs d’oeuvres à restaurer, le secrets des maîtres.
Les journalistes spécialisés, qui ont vu l’emission, nous promettent encore un grand moment, auxquels cette remarquable série, il faut bien le dire, nous a maintenant bien habitués…
Voici ce que nous donnent les chroniques télé, pour nous faire saliver en attendant mercredi…
En Italie et en France, des caméras ont suivi la formation de futurs tailleurs de pierre, mosaïstes, doreurs ou maîtres-verriers, qui permettront d’assurer la préservation du patrimoine…. A Florence, visite de l’Opificio, une prestigieuse école de restauration d’art, puis gros plan sur le château de Lunéville (le Versailles lorrain, ndlr), en restauration depuis le gigantesque incendie qui l’a ravagé en 2003.
L’un des journalistes est formel: « Une soirée du tonnerre ! Du grand art, comme ce magazine en est coutumier depuis plus de dix ans. Il y a la beauté des lieux visités, les exclusivités filmées dans des coulisses où personne ne va d’habitude, l’impression d’apprendre avec facilité, mais aussi un esprit enthousiaste et constructeur très porteur en ce début d’année ».
Ajoutons notre grain de sel, sous forme de deux rapides commentaires.
D’abord, c’est là qu’on voit qu’il y a, aussi, une bonne télé, de qualité, et des gens qui aiment leur métier, et qui le font bien. On est obligé de dénoncer quotidiennement la bêtise, la vulgarité de ceux qui tirent sans cesse vers le bas et qui se font les hérauts de ce que Finkielkraut appelle le processus de dé-civilisation. Car c’est par la tête que pourrit le poisson, et le système ne change pas seulement le peuple physiquement, par l’immigration et la substitution de population qu’elle induit, mais aussi et peut-être même surtout en l’abêtissant. Raison de plus, quand elles se présentent, pour saluer la qualité et l’intérêt des émissions de grande classe, comme Des racines et des ailes…
Ensuite, le patrimoine c’est comme l’Armée. Dépenser, dans un domaine comme dans l’autre, c’est investir, car la maison France s’achète à elle-même, en quelque sorte, elle fait travailler ses ingénieurs, ses artistes et artisans; elle entretient, prolonge et perpétue des savoir-faire et des trésors d’habileté et de compétences multiples qui constituent une richesse incalculable. On dédiera donc cette émission aux jeunes qui choisissent ces magnifiques métiers d’art, et à ceux que l’on pousse d’une façon criminelle à remplir des années durant des salles de classe dans lesquelles ils ne sont pas heureux, et d’où ils sortent, finalement, sans aucune formation, direction l’ANPE, après des années ruineuses pour la collectivité et destructrices pour eux.
Comme ils seraient mieux orientés, ces jeunes, si on leur conseillait d’apprendre un vrai métier, par exemple un de ces métiers d’art: il y a tant à faire, en France, où l’on dort presque, pour ainsi dire, sur un matelas de trésors sous exploités, sous utilisés, sous employés, alors qu’ils sont comme un gisement d’activités multiples, donc de formations multiples, et donc d’activités économiques multiples, créatrices d’emplois et de richesses !
Et pas seulement de richesses matérielles…
Je suis évidement absolument de cet avis. La France est un pays si beau que Dieu en avait fait sa résidence secondaire, et de son l’Eglise sa fille ainée, mais c’est loin tout ça, et parfaitement irrattrabable. J’ai terminé mon livre »Epitres Droitieres d’un élu de Marseille (1986-2008) par cette épitaphe en mauvais vers.
Quand de mosquées la Gaule sera Couverte En place des clochers de notre contrée verte.Il n’y aura plus de cloche pour sonner le glas. De notre vieille et belle France annoncer le trépas. Avec ses regrets et ses compliments.