Le lyncheur lynché n’en finit plus de se plaindre, et dénonce d’imaginaires complots, pour dissimuler la sordide réalité, qu’il persiste à nier.
Relisant les Contes de La tasse de saxe, de Bainville, nous sommes retombés sur ce court dialogue. Ne va-t-il pas comme un gant au donneur de leçons, au moralisateur d’hier dont on voit bien qu’il est l’un des Tartuffe les plus aboutis – si l’on peut dire !… – de sa génération ?
« Mes compliments, mon cher, votre philosophie fait des consciences souples et des idéalistes pratiques. Le parasitisme vous a mené loin. Savez-vous le nom que vous méritez ? »
Dur retour de manivelle pour le grand manipulateur d’hier; le grand lyncheur d’hier se dit victime de lynchage, aujourd’hui, mais n’est-ce pas, au fond, un juste retour des choses ? Nous avons tous été lynchés par lui et son arme diabolique et scélérate de SOS Racisme lorsque, à chaque fois que nous mettions en garde contre les méfaits de « leur » immigration, « on » nous traitait, entre autres, de nazis.
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”