Quand on lit « ça » dans la presse, il n’y a même plus à discuter, car on n’est plus dans le domaine du débat d’idées ou de propositions. Pourquoi ? Tout simplement parce que, comme l’a dit un immortel du Pays Légal, quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites.
Après cet épisode de saccage intolérable, qu’aucun Etat civilisé, où qu’il soit et quel que soit sa nature, ne saurait tolérer, il n’y a qu’une seule chose à faire, qui se décline en deux temps:
1: expulser ceux qui ne sont pas français, ce qui doit être immédiat;
2: déchoir et expulser -ce sera un peu plus long, raison de plus pour commencer tout de suite…- ceux à qui on a inconsidérément donné la nationalité française et qui semblent bien s’en ficher comme d’une guigne (« ….l’Algérie c’est ma terre, mon pays… »).
Tout autre commentaire serait superfétatoire…..
La Provence du 12 octobre, page 4.
La communauté a célébré hier soir la victoire de son équipe nationale de football
La nuit avait pourtant bien commencé pour la communauté algérienne de Marseille. La sélection nationale d’Algérie, avec dans ses rangs l’ex-olympien Karim Ziani, a fait un grand pas vers la qualification pour la coupe du monde 2010 de football, en battant le Rwanda sur le score de 3-1. Vers 22h30, une véritable marée humaine – environ 3000 personnes – a inondé le Vieux-Port, et une partie de la Canebière, dans un concert assourdissant de pétards et klaxons. Des gens perchés sur les panneaux, des dérapages de voitures, des fumigènes…
Il y avait comme un parfum de victoire de l’OM dans l’air. « C’est un honneur, une fierté, l’Algérie, c’est ma terre, mon pays. Ça fait depuis 1986 qu’on attend ce moment, c’est que du bonheur », lâche Hakim, les larmes aux yeux. « Ce soir, Marseille est algérienne », peut-on entendre dans la cohue. « Je suis né en 1986, date de la dernière qualification, alors imaginez le plaisir. C’est énorme. On a peur de personne. L’Italie, la France, l’Allemagne, on s’en fiche. On va gagner! », hurle Said, venu en scooter du quartier de la Solidarité.
Même les mamans et leurs enfants sont descendus dans la rue, grimés aux couleurs algériennes. La victoire est belle. Elle rassemble, elle unit, dans la moiteur de la nuit phocéenne. Interloqués, les gens qui sortent du métro n’en croient pas leurs yeux. « Je ne savais pas que l’OM jouait. C’est la Ligue des Champions, c’est ça ? », interroge Yannick, fraîchement débarqué de la gare Saint-Charles. « Non mon frèr
e, c’est l’Algérie, ça, c’est encore mieux qu’une victoire contre le Real Madrid ou Milan ! », le coupe brusquement Miloud, maillot de l’ancien marseillais Belmadi sur les épaules.La nuit bascule
Mais la joie, la ferveur qu’a entraîné la performance des « Fennecs » n’a été que de courte durée. Les fumigènes ont fait place aux grenades lacrymogènes, les scooters aux fourgons de CRS, et les passants aux policiers en civil. Car malheureusement une minorité de pseudo-supporters a dérapé, certains improvisant un lancé de tessons de bouteilles sur le Vieux-Port, d’autres en lançan
t des scooters à pleine vitesse à ras de la foule, mais aussi une pluie de projectiles et des poubelles en travers de la route, à la vue des forces de l’ordre. Du coup, vers 23h30, de nombreux CRS ont investi la Canebière, et lancé des charges répétés contre les fauteurs de troubles, obstinés à gâcher la fête.Le Vieux-Port prenait alors une autre allure, les mamans et leurs enfants, fous de joie il y a encore quelques minutes, se réfugiaient dans les restaurants encore ouverts. À l’angle du quai Rive-Neuve, un minot, fanion algérien noué en cape, semble pensif. Peut-être songe-t-il déjà au 14 novembre prochain, date du match crucial contre l’Égypte pour la qualification. En souhaitant une victoire synonyme de fête. Et uniquement de fête.
Lionel Modrzyk
Les émeutiers de Marseille (et d’ailleurs) sont des jeunes pour qui la violence et la délinquance sont devenus un mode de vie. Ils sont mus par la « haine « , mais ne savent pas ce qu’ils veulent.
Convaincus de n’avoir pas d’avenir, dotés d’un passé problématique, ils vivent dans l’instant présent.
La droite dit fréquemment qu’ils sont » inassimilables », mais leur reproche en même temps de ne pas vouloir s’intégrer, ce qui est un peu contradictoire. S’intégrer à quoi, d’ailleurs ?
Ils sont en réalité parfaitement intégrés au système de la marchandise et de la consommation, dont ils partagent toutes les aspirations (objectif unique : l’argent).
Beaucoup de jeunes issus de l’immigration ne se sentent absolument pas Français.
Titulaires d’une nationalité française obtenue en vertu du « droit du sol »,les plus jeunes (qui sont aussi les plus violents) se sentent rejetés par la société française.
Mais leur identification au pays d’origine de leurs parents ou de leurs grands-parents relève avant tout du fantasme. Ils ne se sentent pas d’ici, sans parvenir à s’affirmer d’ailleurs.
La vérité est qu’ils n’appartiennent à aucune culture, sinon la culture médiatique ou celle de la marchandise.
J’ajouterai aux observations de Thulé que plus l’âge moyen des français s’élève, et plus les français se dépouillent de leur culture, moins les « jeunes » en question sont disposés à s’assimiler. Du reste, on les comprend: ils se sentent bien plus « intéressants » en tant qu’étrangers choyés et porteurs d’une identité tragique, avec certaines solidarités, aussi, qu’en tant que français méprisés, que d’ailleurs les médiats s’ingénient à ridiculiser (le beauf crétinisé et ringard). Tout cela est une bombe à retardement. La seule solution à notre portée est le communautarisme pour tous, y compris les français. Rien n’est plus antirépublicain et tant mieux.
ce n’est rien ça ne fait que commencer attendons la suite c;a;d des larmes et du sang, ce n’est pas le gouvernement actuel qui va résoudre ce trés rés grave et insoluble problèeme, nous avons atteint le point de non retour.
J’ai 65 ans, ma famille est provençale depuis 400 ans, Nous avons toujours vécu ici. Et depuis toujours, « absorbé » les diverses vagues d’immigrés. Les avant-derniers étaient les italiens à partir de 1860 (appelés les « bââbis », avec l’accent tonique), puis vers 1920 les arméniens. Tous ces arrivants n’ont jamais constitué 1 problème car ils voulaient s’intégrer au pays qui les accueillait, et ils y sont très bien arrivés. Ils ont beaucoup travaillé, et participé largement à l’essor et à l’économie de la Provence. Puis la décolonisation nous a amené une foule de maghrébins, en très grand nombre, et des vietnamiens. Les vietnamiens se sont intégrés. Mais la plupart des maghrébins sont arrivés sans aucun désir de s’intégrer. De grandes rancœurs dues à la colonisation on débouché sur un désir de revanche, de vengeance, voire de haine, qui hélas perdure avec les générations suivantes qui prétendent que la France leur doit tout, qui sont infiniment exigeants, et méprisent la loi française. Leur gloire c’est la provocation. Personne ne dit plus merci, s’il vous plait, la violence est de mise, même le mot de respect a été frelaté. Je regrette infiniment tout cela, ma vieillesse en est gâchée, je me fais parfois insulter et on passe devant moi dans les queues à la Poste et dans les administrations, et enfin il arrive que j’aie peur. Quel dommage que tout cela, y a-t-il quelque chose à faire? ou bien tout est consommé et nous n’en sortirons pas? Je n’arrive ni à le croire, ni à l’accepter.