Encore une journaliste qui confond utilisation normale du micro -pour faire son métier- et utilisation abusive du micro – pour faire passer ses idées personnelles avant son métier de journaliste et avant le respect des auditeurs -.
Mélissa Theuriau a dérapé en direct sur Zone interdite, le dimanche 30 août, alors qu’elle recevait Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur…
Et une dépêche AFP du 4 septembre nous apprenait que le Syndicat Alliance (2ème syndicat de gardiens de la paix) avait dénoncé les « comportements agressifs » de la présentatrice de l’émission de M6 « Zone interdite », envers les policiers.
Dans une lettre au président du directoire du groupe M6, Nicolas de Tavernost, le secrétaire général du syndicat de police Jean-Claude Delage a en effet fustigé le « dérapage verbal » de la journaliste dans ses propos sur les forces de l’ordre. « Sans doute aveuglée par une haine non dissimulée de la police, son comportement extrêmement agressif l’a amenée à salir l’ensemble des policiers », écrit Jean-Claude Delage, « en énonçant sans discontinuer des accusations mensongères » à l’encontre des force de l’ordre lors de cet entretien.
Jean-Claude Delage a également fait part à Nicolas de Tavernost du « mécontentement unanime » des policiers et demande que M6 « se désolidarise » de Mélissa Theuriau, « condamne son comportement » et le « fasse savoir aux 120.000 policiers…choqués » par cet « acte isolé ».
On n’a pas encore la réponse de M6…
En attendant, on peut faire savoir à la présentatrice que ce n’est pas au Maroc, pays de son époux, qu’elle risquerait de tenir des propos pareils sur la police. Là-bas, ce n’est pas le foutoir ni la pétaudière, comme ici, et des propos pareils, même sur une chaîne privée, lui vaudraient de graves ennuis. Au Maroc où, d’ailleurs, son cher époux est un ultra royaliste (1): la photo ci-dessous se passe de commentaires !…
(1) : Voir la note « Djamel Debouzze, ou le grand écart », dans la Catégorie « Sans-Papiérisme et Parti Immigrationniste »
L’acharnement que déploient, au service de l’idéologie dominante, de petits procureurs intellectuels qui n’ont cessé, au fil des années, d’accumuler errements et reniements et qui, aujourd’hui revenus de tout sauf de la claire conscience de leur intérêt personnel, prétendent distribuer les bons et les mauvais points et décerner, des certificats d’honorabilité et des brevets de fréquentabilité, serait risible s’il n’était pas le reflet de notre société.
Ayant abandonné toute pensée critique, un grand nombre de journalistes se sont en effet mués en défenseurs du désordre établi. Selon l’heureuse formule de Jean-Pierre Garnier et Louis Janover, l’intellectuel engagé a cédé la place à l’intellectuel à gage.