C’est ce que pense Charles-Henri d’Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, extrait):
« ….Visitant les régions, comme le fit son grand-père à partir de 1950 à son retour d’exil, il est régulièrement reçu par des personnalités très diverses, patrons de petites entreprises, élus locaux, responsables d’associations, médecins, professeurs… « J’ai touché du doigt, dans les voyages, la richesse du génie français », résumet- il. « La France est une réalité physique, poursuit-il…. Je crois que la géographie française conduit naturellement à l’amour du pays. » Le duc de Vendôme n’en oublie pas pour autant l’histoire. « Le nom de France signifie liberté », rappelle-t- il.
Sa vision historique puise aux meilleures sources : de Jacques Heers à Régine Pernoud en passant par Bainville et Taine. Culture étayée par une colonne vertébrale philosophique – étudiant à la Sorbonne, il a lu Guitton, Tocqueville, Simone Weil… –, et surtout éclairée par une foi qu’il veut vivre au quotidien. Ici, le croyant rejoint le politique : « Je pense en prince chrétien, j’agis en prince français », a-t-il coutume de dire, poursuivant : « L’histoire de France est façonnée, qu’on le veuille ou non, par la chrétienté. »
Ce livre est-il un acte de candidature ? À coup sûr une profession de foi, et une adresse aux Français. Il faut, quand on lit ces pages, se débarrasser de l’idée que nous nous faisons, peu ou prou, de l’homme politique : un pourvoyeur de recettes qui vous promet la lune pour obtenir vos voix. Au-dessus de la mêlée électorale par définition, Jean d’Orléans ne quémande pas nos suffrages. Il n’a pas de programme à nous vendre, il a un projet pour la France auquel il cherche à nous associer.
Que l’on soit républicain ou monarchiste, il n’est pas interdit d’y réfléchir. » (à suivre….)
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”