C’est ce que pense Charles-Henri d’Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):
Quel projet avez-vous pour la France ?
Nous devons nous efforcer de redonner à tous le désir et la fierté d’être français. La France est une nation par finalité. Sans projet, nous risquons la dispersion. Comment voulons-nous que la France soit dans trente ans ? Quel doit être son rôle parmi les nations ? Qu’a-telle encore de spécifique à dire au monde ?…
Nous sacrifions l’avenir au présent en accumulant les dettes. Nous ne pouvons pas concevoir un projet digne de ce nom, dans un pays soumis à des forces centrifuges, si le chef de l’État n’a pas la durée pour le conduire.…
Le projet que nous pourrions mettre en oeuvre, les Français et moi, serait fondé sur deux mots, la justice et la confiance, garanties par l’État, dans le respect des corps intermédiaires : famille, entreprise, association, commune, ces « toutes petites communautés » dont parlait la philosophe Simone Weil et dans lesquelles les hommes inscrivent leur vie, accomplissent leurs devoirs et finalement cherchent le bonheur.
J’attache une importance toute particulière à la famille car c’est au sein des familles que se transmettent les principes. Le plus grand défi que nous ayons à relever est celui de l’éducation. (à suivre…).
Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”