C’est ce que pense Charles-Henri d’Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):
Est-il vraiment besoin de restaurer la monarchie dès lors que la Ve République apparaît à beaucoup comme une forme de monarchie ?
Du point de vue de l’organisation des pouvoirs, vous avez raison. Je reconnais que la Ve République confère au président des pouvoirs quasi monarchiques dans les domaines régaliens : militaire, diplomatique et même judiciaire. Un président que la Constitution présente comme le garant de la continuité de l’État et du bon fonctionnement des institutions.
Encore faut-il qu’il puisse exercer ces pouvoirs en vue du bien commun, dans l’intérêt de la France et des Français, c’est-à-dire qu’il sache s’extraire des calculs et des combinaisons auxquels s’abandonnent volontiers les partis.…
On nous dit que le chef de l’État est l’élu de tous les Français, mais nul ne peut briguer cette fonction s’il n’est pas issu d’un parti qui le désigne pour concourir. C’est si vrai qu’aucun des candidats qui se sont présentés à la présidentielle sans le soutien d’un mouvement politique (par exemple Raymond Barre, qui dénonçait en son temps « l’État RPR ») n’a pu l’emporter. Certains, du fait des règles sur le parrainage, ont même été empêchés de se présenter.
Et le quinquennat n’a fait qu’aggraver cette situation. (à suivre…).
Le débat sur la république m’amène à la constatation suivante. Le système idéologique explose. Crise gravissime de la transmission, l’école républicaine est devenue l’école qui alimente la chaudière. Tous ces jeunes qui , que l’Algérie gagne ou perde arrache le drapeau, casse tout aux Champs –Elysées ou ailleurs, empêche le marché de Barbès de se tenir, la veille e d’un match _ se tenir sont issues, et formatés par cette école républicaine ;
L’école républicaine, non seulement n’intègre rien, mais est le vivier de la violence qui nous explose à la gueule. On a trop chanté ses vertus, réelles certes du temps de Péguy , on l’a idéalisé, il ya eu certes des dévouements admirables, mais ses vertus venaient de traditions qui la précédaient, sens du travail bien , sens de l’effort, vertus qu’elle a vampirisées dans une religion laïque , sans voir que le ver était dans le fruit dès l’origine, une école n’a pas à être au service d’une idéologie partisane, celle de la république, dans ce cas nie sa vocation .( pas plus que sa vocation tétait celle de la revanche qui nous a conduit à l’horrible et héroïque guerre civile de la première guerre mondiale et là aussi des royalistes se sont parfois laissé entrainer un peu loin ) et maintenant l’école publique est totalement nue. Une enseignante peut être bafouée de manière ignoble dans le treizième arrondissement à Paris, sans aucune réaction des autorités. C’est comme le Titanic certains (enseignants) continuer à joue sans fausse notes comme l’orchestre mais la catastrophe n’est pas loin ? Apprenons à nos enfants, à écouter , mais après à nager dans l’eau glacée et à survivre à cette asphyxie spirituelle, morale et générale de cette école. L’école libre, étant elle même souvent contaminée, reste l’héroïque école hors contrat.
De manière générale notre régime explose, rend son encre noire !Que devons nous fa ire , nous attachés à nos fidélités sans sectarisme, attachés à la paix civile, devons nous encore sauver la république au nom de la Res Publica comme l’ont fait les royalistes en 1914 par l’union sacrée, et même en 40, où après tout la défaite de 40 est bien celle d’un régime, . Après tout le meilleur de Gaulle tenait à cette tradition, le pire à …
Oui devons nous être éternellement les harkis d’un régime qui nous empoisonne à la source et épouser à postériori se s mauvaises querelles ; Les temps de rémission où l’on a sauvegardé en France les valeurs traditionnelles ont été fragiles, Toujours revient la prétention insupportable de ce régime , laïque et sectaire, du viol fait à la tombe d’Alexandre Dumas transporté dans une nécropole ouvertement désacralisée et où sa croix aurait été enlevé secrètement selon des témoignages ; à celui qu’on veut faire subir à Camus, certes agnostique, mais qui mérite de rester là où il a été enterré. Où est Antigone.
Ne parlons pas du directeur des Science-po qui représente probablement de ce qu’il ya d e pire, quoique le pire soit encore à venir.
Devons nous faire de l’entrisme et servir la France au delà ce régime qui la mine ? Servir l’Etat ? Ce que j’ai fait comme enseignant ? Je n’ai pas de solution à proposer.
En tout cas nous avons un devoir de dire les choses, de dire en conscience ce qui nous semble la vérité. . Par exemple ma fidélité à la famille de France est sans faille du Comte d e Paris au Prince Jean, mais puis je rappeler tout de même un Prince chrétien ne peut pas assumer « la Marseillaise », il ne peut qu’assumer ceux qui sont morts en la chantant croyant exprimer leur attachement à leur pays. Nuance si j’ose me permettre.
ON ne peut se réconcilier avec une idéologie mortifère et cannibale comme l’a montré Jean de Viguerie, on peut se réconcilier avec les hommes. de bonne volonté.
Donc le premier devoir , celui de lucidité et de ne pas se payer de mots ;
La réponse à la question est-il besoin de restaurer la monarchie ou plutôt ré-instaurer la monarchie à la place de la Vème République ? est tout à fait claire.
Oui, plus que jamais, pour qu’enfin la France et les Français recourent au sommet de l’Etat au garant, à l’arbitre médiateur et fédérateur, qu’est naturellement le Roi, nécessairement indépendant des partis politiques et des groupes de pression, qui assure la continuité historique de l’Etat, selon une nouvelle constitution soumise à référendum, en mesure de lui donner toutes les prérogatives nécessaires à l’accomplissement de cette mission.
Oui, couronner à la française notre démocratie, qui en sera elle aussi renforcée, par un nouvel équilibre des pouvoirs et une meilleure représentativité des citoyens, est une nécessité.
Oui, la Res-publica, formalisée en partie, dans notre bloc de constitutionnalité actuel, a besoin d’un véritable serviteur du bien commun et d’un réel garant de ses principes.
C’est pourquoi la Monarchie royale ne saurait être comparée à la Vème République actuelle qui n’a de monarchique que la caricature et vraiment rien de royal.
Bien sûr, mais d’ici là rester lucide.