C’est ce que pense Charles-Henri d’Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):
Pourquoi ?
On le constate aujourd’hui : la concordance de temps des mandats, cinq ans pour le président comme pour les députés, rend presque inutile le maintien d’un premier ministre. Lequel est d’ailleurs passé tout près d’une quasi-disparition, puisque le rapport établi par le comité Balladur en 2007 préconisait que ce soit désormais le président qui détermine la politique de la nation.
Cet effacement graduel est néfaste, car il conduit le chef de l’État à s’exposer de plus en plus. C’est à lui que revient désormais le rôle d’animer la majorité parlementaire, traditionnellement dévolu au premier ministre… Ne diton pas d’ailleurs de Nicolas Sarkozy qu’il se comporte en « omniprésident » ?
De sorte que sa pratique du pouvoir s’apparente à celle du prime minister britannique, à l’image d’un Tony Blair ou d’un Gordon Brown : la France d’aujourd’hui, c’est un peu l’Angleterre, sans la reine…… (à suivre…).
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”