La page 26 du quotidien est la page Régions. Elle est donc commune à tous les départements qui constituent le lectorat de la Provence: Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Var, Alpes de Haute Provence, Hautes Alpes…
Chaque jour, au milieu d’une vingtaine d’informations très diverses (culturelles, économiques, sportives…), on y donne la parole à une personnalité, pour une courte « pensée ». Au lendemain de sa visite au quotidien -très appréciée de part et d’autre…- la pensée du jour a été confiée… au prince Jean.
Elle est juste, et elle porte, dans sa concision et sa pertinence:
La Provence, samedi 14 novembre.
Je partage tout à fait cette définition de Monseigneur, le Prince Jean de France, faisant référence à la monarchie royale.
Dans une démocratie, le Prince est en effet un arbitre, à la fois garant, médiateur, et fédérateur, car mieux que quiconque, et de par sa position unique et historique, il a la possibilité d’apporter une vision de longue durée et le souci de devoir servir au bien commun (la respublica) pour le plus grand intérêt de tous, étant indépendant, des partis, des clans, lobbies et intérêts particuliers.
Ainsi, la monarchie royale est la meilleure garante de la démocratie et de la respublica, car elle tient compte à la fois de la volonté générale et de l’intérêt général, ce qui n’est pas nécessairement la même chose à tout moment et pour n’importe quel sujet. De plus, la volonté populaire manifestée à un moment, peut être trahie par les élus censés la représenter et dans ce cas, il est utile qu’un arbitre puisse consulter le peuple pour connaître son sentiment.