Il n’a pas encore eu le temps d’écrire sur les minarets, mais son site vaut d’ores et déjà le détour :
www.democratiedirecte.fr
« …D’après une étude suisse récente, « les effets de la démocratie directe : que dit la science économique moderne » des professeurs Lars Feld et Gebhard Kirchgässner, reproduite sur le présent site, les pays qui connaissent le référendum d’initiative populaire ont des impôts 30% plus faibles, des dépenses publiques 30% plus faibles et un endettement 50% plus faible que les pays à démocratie purement représentative. Le tissu économique des petites et moyennes entreprises y est particulièrement vigoureux, comme on le voit en Suisse, en Allemagne ou en Italie du Nord.
La démocratie directe comporte un frein et un moteur. Le frein, c’est le référendum déclenché par une pétition de citoyens contre une loi que vient de voter le parlement. C’est un instrument efficace contre les augmentations abusives d’impôts ou de dépenses publiques. En effet, dans les régimes parlementaires modernes, le parlement adopte toujours les projets du gouvernement, conçus essentiellement par les technocrates de l’administration. Il faut donc un autre moyen de contrôle pour les citoyens, c’est le référendum veto ! Le moteur, c’est l’initiative populaire : une pétition déclenche, si elle atteint suffisamment de signatures (100 000 en Suisse au niveau fédéral), un référendum sur un sujet que le gouvernement et le parlement n’osent pas aborder ! En Suisse, l’immigration, la lutte contre la drogue, la durée du travail sont des sujets fréquents (le peuple a refusé la semaine de 35h !)…
En encadrant le référendum, en veillant à la concorde
nationale dans son utilisation, en ne l’instrumentalisant pas
comme facteur de guerre civile, par conséquent en donnant
au Roi, la possibilité d’y recourir, pour les causes nationales,
et aux citoyens sur pétition, pour des sujets plus ordinaires,
la démocratie directe peut être en effet, un moyen de
vérifier si la représentation nationale est à un moment
donné, sur un sujet donné, en accord ou non, avec la
population.
La démocratie ne peut véritablement exister que s’il existe des contre-pouvoirs. C’est pareil pour toute « autre systême ».