Le jour où les sots voleront, c’est sûr: il sera chef d’escadrille, ou même ministre de l’Air !…
Variante : quand on mettra les sots sur orbite, il ne s’arrêtera pas de tourner !…
Ce lundi 21 décembre, Patrice de Plunkett ouvre son blog sur un coup de gueule -justifié- contre la stupéfiante énormité qu’a osé proférer Alain Duhamel. Celui-ci, en effet, vient de se disqualifier lui-même en rapprochant et comparant, d’une façon évidemment outrancière, Benoît XVI et… Papon ! Qu’il ne vienne pas s’étonner après, Duhamel, si l’outrance de son propos suscite des réactions à la hauteur du scandale qu’il provoque… :
« Scandaleuse affirmation d’Alain Duhamel sur Pie XII – Le journaliste montre son ignorance de l’état de la question. Personne ne s’est autant trompé que le libéral Alain Duhamel, célèbre pour avoir déclaré « absurde » de redouter l’impact de la financiarisation sur l’économie réelle. Au lieu de se retirer de la vie publique en 2008 sous la honte (devant la crise financière qui sape effectivement l’économie réelle), M. Duhamel reste. Et parle. Sans cesse. Ce qui nous vaut cette chose démente proférée par lui à France 2 aujourd’hui : « Si Benoît XVI, effectivement, va jusqu’au bout de sa démarche, c’est à dire commencer à béatifier Pie XII, moi je lui suggère de ne pas oublier Papon […] parce que c’est la même logique. » M. Duhamel est donc aussi pertinent en histoire contemporaine qu’en analyse économique…. »
On ne peut que partager l’indignation de Plunkett, et le sentiment de révolte et d’écoeurement que provoquent ces propos effectivement scandaleux, chez toute personne un tant soit peu honnête et un tant soit peu au courant de l’Histoire vraie. Une Histoire vraie que monsieur Duhamel, du haut de sa superbe, ignore superbement, parce que c’est un inculte, un ignare et un sot. Qui plus est, un sot qui est bas de plafond, mais vraiment très bas, très, très bas..
Plunkett a bien choisi ses deux adjectifs pour qualifier ce pitoyable et nullissime personnage: à côté de « dément » il emploie « ignorant ». « Ignorantus, ignoranta, ignorantum » – disait ce cher Molière : ignorantum, qu’il faut évidemment bien prononcer, ici, ignorant-t-homme !…
J’ai entendu cette tribune et j’ai été outrée!
Mon mari, de son vivant, l’ appelant le « petit C… » lorsqu’il l’entendait déblatérer à la Télévision
Je crois qu’on peut lui octroyer de l’avancement et l’appeler maintenant le « GRAND »
C’est Révoltant;il mérite la mort au moins culturelle et médiatique,mais j’aimerai qu’il précise où il voit sa comparaison.Saint PIEXII PRIEZ POUR LUI ET DEBARASSEZ NOUS DE CE STUPIDE INDIVIDU ..
TROIS QUESTIONS à ALLAIN DUHAMEL qui sait tout:
1°) Qu’a fait PIE XII ? Madame Golda MEIR lui a rendu hommage!
2°) Combien y avait-il de Juifs en France la veille de la Guerre? Combien ont été déportés? Combien sont revenus?
Qui les a déporté? Pie XII à MUNICH ????
Des chiffres réels, pas gonflés!
3°) Combien de soldats francais tués en 3 semaines en Mai
1940?
Donnes le chiffre Mr le Journaliste historien, tu les tues une deuxième fois par oubli! C’est honteux!
120.000 morts pour la FRance !
M.d’HERBIGNY 21/12/09
à diffuser sans modération
ce bonhomme est un réugnant personnage ! on le savait déjà : il prend la peine de nous le rappeler !
le journal « la Croix » ne vaut guère mieux, d’ailleurs !
Merci de nous l’avoir signalé, mais il serait peut être utile plutôt que de s’indigner d’une telle ‘hénaurme provocation’ de protester calmement en masse à France 2 d’avoir laissé passer une telle provocation sans réagir et exiger une rectification.
Quand à Alain Duhamel il me fait penser à ‘la voix de son maitre’. IL a la sincérité du chouchou des années cinquante qui veut se faire bien voir et lèche les bottes des puissants. Relisons , dans Lucien Leuwen! ce qui est dit sur certains ‘qui portent sur leur visage’…
Maintenant Patrice de PLunkett , sur le fond du problème, a mille fois raison de rappeler sa totale et triomphale incompétence.
Mais nous leurrons pas , il n’est pas là pour sa compétence, il est en service commandé.
L’indignation n’exclut pas de garder la tête froide. Au contraire, elle le commande. D’autant que lafautearousseau, sous la houlette, selon moi quelques fois contestable, de Plunkett, s’est, ici, aventuré sur un terrain en partie religieux, donc hors de notre sphère naturelle, proprement dite.
Alain Duhamel n’a de l’importance que parce que, à près de soixante-dix ans, il squatte depuis de très nombreuses années (environ 40) de très nombreux médias (N’y-a-t-il pas de retraite, dans ces emplois-là ?). En dehors de quoi, il ne fait que répéter et décliner, à petits frais, sous les formes les plus multiples, les poncifs en vogue du politiquement et de l’historiquement corrects. Moyennant quoi, il n’a vraiment que peu de chances de laisser une quelconque empreinte dans l’histoire des idées des quarante dernières années.
Il est toujours curieux de constater comment les observateurs du dehors qui ne cessent de critiquer l’autoritarisme de l’Eglise catholique, du Pape en particulier, et du Pape régnant, tout spécialement, n’ont aucune hésitation ni scrupule à lui dicter, fort dogmatiquement, ce que doit être son fonctionnement interne, par exemple, qui elle doit ou non béatifier, et à lui asséner leur néo-moralisme radical et péremptoire qu’ils n’ont de cesse de lui – et de nous – imposer…. Il y a, chez ces gens-là, de l’infaillibilité dans l’air.
D’autre part, si l’Eglise catholique ne doit plus être autre chose qu’une sorte d’ONG, si elle n’a plus guère d’importance, si elle ne représente plus grand chose, pourquoi alors s’émouvoir à ce point de ses faits et gestes et pourquoi lui faire une si grande guerre ? Dieu seul le sait.
Si Pie XII, ce que je ne crois pas, avait été aussi indifférent au sort des Juifs qu’on le lui reproche, il n’aurait fait, après tout, rien d’autre que les dirigeants des démocraties alliées, les Roosevelt, Churchill, De Gaulle et, naturellement, Staline, qui n’ont, en vérité, rien fait, ou fort peu, pour leur porter secours, alors qu’ils disposaient, eux, des « divisions » dont le Vatican ne disposait pas. Ce sont des personnages « politiquement corrects » et il ne viendrait pas à l’idée d’Alain Duhamel de les critiquer, si peu que ce soit. La vérité – même si elle dérange – est que, dans le cours de la guerre, le sort des Juifs ne fut, pour personne, une question principale.
Enfin, j’ai la faiblesse de penser que Maurice Papon fut un homme et un responsable d’une toute autre trempe qu’Alain Duhamel, comme tous ceux qui ont du faire face aux conséquences d’une défaite à laquelle il n’avaient eu aucune part et vivre, non sans quelque courage, les affres de l’occupation et de la guerre. Pour tout dire, je ne le crois pas moins respectable qu’Alain Duhamel qui a passé sa vie paisible et facétieuse dans des studios de radio ou de télévision. Laissons le donc pérorer : le courage n’y est pas la vertu première ; on n’y court pas grand risque, sinon d’y dire des bêtises. Ce n’est pas la première fois, mais c’est fait.
Ecoeurant le procès continuel fait au pape actuel comme les élucubrations sur Pie XII qui à l’époque a sauvé bien des vies au Vatican et avait une marge de manoeuvre très très étroite avec le fascisme.
Ceux qui ont l’audace de juger sans avoir vécu ces moment là cherchent à hurler avec les loups actuels pour rester dans le vent de la célébrité bien pensante, nul ne sait ce dont ils auraient été capables dans une époque troublée alors que brandir des étendards de victoire après-coup est toujours facile.
Qui est-ce DUHAMEL ? Paraphrasant G. POMPIDOU à propos du PS, je suggère que ce nul soit rangé comme il convient à la poubelle et que ses propos moins dignes d’intérêt que ceux du dernier des mongoliens ne soient désormais plus jamais relevés…
Pour répondre à cet « idiot utile » de Duhamel, un texte remarquable d’Alfred Denoyelle.
Au nom de l’Eglise, le pape Benoît XVI reconnaît les mérites de Pie XII. On doit donc s’attendre à ce que les journalistes qui contrôlent et font l’opinion publique – bien qu’étant peu versés dans les questions historiques – s’emparent de l’information pour attaquer le Souverain Pontife. Ne laissons pas dire; ne laissons pas faire… Soutenons le Saint-Père en reprenant des arguments qui sont en faveur de Pie XII.
En 1933, Adolf Hitler arrive au pouvoir en Allemagne. Les premières condamnations de l’antisémitisme par le Vatican datent, elles, de 1928.
Le 14 mars 1937, Pie XI publie l’encyclique Mit brennender Sorge pour dénoncer la persécution et les camps de concentration, ainsi que les manœuvres visant à un processus d’extermination. Le rédacteur principal de ce document n’est autre que le cardinal Eugenio Pacelli, ancien nonce apostolique en Allemagne et futur pape Pie XII. Les démocraties occidentales semblent ne pas s’en soucier: plus d’un an après l’encyclique, elles en sont encore à faire des concessions à Hitler, ainsi qu’il ressort de la conférence de Munich des 29/30 septembre 1938.
Le 9 novembre 1938, les Nazis usent de représailles pour l’assassinat d’un diplomate allemand à Paris par un Juif: ils organisent la « Nuit de Cristal » au cours de laquelle 30.000 Juifs sont arrêtés, leurs biens pillés et incendiés. Le grand Rabbin de Bavière parvient à sauver les objets de la synagogue grâce à la voiture du cardinal Pacelli, mise à sa disposition.
Le 24 novembre 1938, le journal des S.S., Das schwarze Korps, écrit que le cardinal Pacelli s’est allié « à la cause de l’internationale juive et franc-maçonne » (sic) tandis que Hitler déplore que le Vatican soit devenu « le pire foyer de résistance » à ses plans.
Le 10 janvier 1939, le cardinal Pacelli adresse une lettre à ses confrères des Etats-Unis et du Canada pour attirer leur attention sur le sort des savants et professeurs juifs chassés d’Allemagne et que l’administration américaine refuse d’accueillir dans ses universités.
Pie XI meurt le 10 février 1939. Les cardinaux réunis en conclave choisissent comme nouveau pape le cardinal Eugenio Pacelli. Celui-ci prend le nom de Pie XII le 2 mars 1939.
Enclave autonome depuis les accords du Latran (1929), le Vatican se trouve cerné à l’époque par l’Italie fasciste de Mussolini. De ce fait, l’administration papale est surveillée par la police italienne puis par l’armée allemande d’occupation: les lignes téléphoniques sont mises sur écoute et les valises diplomatiques sont fouillées. Pie XII et ses collaborateurs sont épiés et leurs messages censurés. Le pape utilise alors la radio du Vatican; mais lorsqu’en 1939 il dénonce les atrocités commises en Pologne, la réaction des Nazis est d’une violence telle que les évêques de ce pays supplient le Souverain Pontife de ne plus faire part de son indignation. Pie XII modère alors ses propos pour dénoncer la politique de Hitler. Dans son message radiodiffusé de Noël 1941, il condamne « l’oppression, ouverte ou dissimulée, des particularités culturelles et linguistiques des minorités nationales ».
Le 20 janvier 1942, les Nazis mettent en œuvre la « solution finale ». Dans son message de Noël de cette même année, Pie XII fait observer que « tout ce qui en temps de paix demeurait comprimé, a éclaté dès le déchaînement de la guerre en une lamentable série d’actes en opposition avec l’esprit humain et l’esprit chrétien ». Il ajoute que les peuples doivent faire le vœu de ne s’accorder aucun repos jusqu’à ce que tous se dévouent au service de la
personne humaine. Il précise que ce vœu, « l’humanité le doit aux centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive ».
Le 2 juin 1943, Pie XII tient un discours devant le Collège des cardinaux et exprime sa sollicitude envers ceux qui, à cause de leur nationalité ou de leur race, sont « livrés à des mesures d’extermination » dont il veut fustiger toute l’ignominie par des termes forts. Il déclare cependant: « toute parole de notre part à l’autorité compétente [allemande], toute allusion publique
doivent être sérieusement pesées et mesurées, dans l’intérêt même des victimes, afin de ne pas rendre leur situation plus grave et plus insupportable ». Les évêques hollandais, avaient fait l’expérience de la violence des Nazis après avoir, en juillet 1942, protesté contre la persécution des Juifs: aussitôt les Nazis organisèrent une fouille minutieuse des monastères et des couvents pour procéder à la rafle de très nombreux Juifs cachés là.
Le 26 juin 1943, radio Vatican fait savoir que « quiconque établit une distinction entre les Juifs et les autres hommes est un infidèle et se trouve en contradiction avec les commandements de Dieu. La paix dans le monde, l’ordre et la justice seront toujours compromis tant que les hommes pratiqueront des discriminations entre les membres de la famille humaine. »
Le New York Times cite ce message le jour suivant.
Le 25 octobre 1943, Pie XII laisse éclater son indignation dans L’Osservatore Romano; aussitôt les Allemands font saisir le journal et menacent de reprendre les perquisitions dans les monastères pour y débusquer les Juifs cachés.
Dès le 29 novembre 1944, une délégation de 70 rescapés juifs vient, au nom de la United Jewish Appeal (organisme dirigeant du mouvement sioniste mondial), exprimer à Pie XII la reconnaissance des Juifs pour son action en leur faveur. Albert Einstein mêle sa voix au concert de louanges et d’hommages en déclarant que « l’Eglise catholique a été la seule à élever la voix pour dénoncer l’assaut mené par Hitler contre la liberté ». Le 9 février 1948, Pinchas E. Lapide, alors Consul d’Israël à Milan, se rend au Vatican
pour remercier Pie XII pour ses multiples interventions en faveur des Juifs.
Le 26 mai 1955, des musiciens juifs venus de 14 pays différents, jouent devant Pie XII la IXème symphonie de Beethoven pour lui exprimer leur gratitude d’avoir arraché à la mort tant de Juifs pendant la guerre. Le 9 octobre 1958, Pie XII décède. A l’occasion des obsèques, Mme Golda Meïr, alors Ministre des affaires étrangères d’Israël, souligne que « pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyre terrible, la voix du pape s’est élevée pour condamner les persécuteurs et pour invoquer la pitié envers leurs victimes ».
C’est en 1963 qu’une pièce de théâtre ayant pour titre Der Stellvertreter (le Vicaire) est publiée par un ancien membre des Jeunesses hitlériennes, Rolph Hochhuth. Ce dernier, devenu pro-communiste, présente Pie XII sous les traits d’un monstre d’indifférence n’ayant ni agi ni parlé comme il auraiT dû. Le 13 décembre 1963, dans le journal Le Monde, Pinchas E. Lapide affirme ne pas comprendre le pourquoi d’un tel acharnement contre le défunt Pie XII qui « ne disposait ni de divisions blindées, ni de flotte aérienne, alors que Staline, Roosevelt et Churchill, qui en commandaient, n’ont jamais voulu s’en servir pour désorganiser le réseau ferroviaire qui menait aux chambres à gaz ». Lapide précise en outre que « le pape personnellement, le Saint-Siège, les nonces et toute l’Eglise catholique ont sauvé de 150.000 à 400.000 Juifs d’une mort certaine ». En 1967 il fait paraître un livre dans lequel il publie le résultat d’enquêtes approfondies menées dans toute l’Europe; il aboutit au chiffre de 860.000 Juifs sauvés grâce au pape Pie XII. Dans une recension de ce livre, la Jewish Chronicle estime que la démonstration de Pinchas E. Lapide est concluante.
La Fondation Pave the way (PTWF), dont le siège est à New York, a annoncé son intention de proposer à Yad Vashem, le mémorial de l’Holocauste à Jérusalem, la remise du titre de « Juste parmi les nations » à Eugenio Pacelli, le pape Pie XII. Le président de l’organisation, Gary Krupp, affirme que la « PTWF a consacré des années à recueillir des documents et des témoignages vidéos originaux sur ce pontificat controversé et pense avoir découvert une
documentation suffisante pour commencer à chercher des témoignages écrits authentiques pour donner officiellement le feu vert à cette procédure ». « Dans la plus grande partie des cas de ceux qui ont été reconnus comme « Justes parmi les nations », celui qui reçoit la reconnaissance a agi directement pour sauver des vies individuelles en risquant la sienne en le faisant », a observé Gary Krupp. « Même si les actions d’Eugenio Pacelli ne rentrent pas dans cette description générale », a-t-il ajouté, « nous pouvons établir que l’intercession directe du pape a sauvé des centaines de milliers de juifs ». Toujours selon Krupp, « on peut aussi affirmer que les actions de Pacelli ont été accomplies sous menace de mort. Lors d’une rencontre avec les cardinaux, convoquée en urgence par le pape Pie XII le 6 septembre 1943, il les informa avoir signé une lettre de démission qui se trouvait sur son bureau, et qu’il s’attendait à être enlevé d’un moment à l’autre. Les
cardinaux devaient faire leurs valises et se tenir prêts à quitter immédiatement le Vatican pour demander de l’aide à un gouvernement neutre, d’où ils éliraient un nouveau pape. Cette rencontre d’urgence advint un mois avant l’arrestation des juifs de Rome et le pape décida d’intercéder tout de suite pour les sauver ». « Ce document n’est pas encore disponible, mais nous savons qu’il existe », a déclaré Gary Krupp. « Récemment, nous avons obtenu de
l’Allemagne l’affidavit du général Karl Wolff, second de Himmler et commandant en Italie, auquel Hitler ordonna de planifier la conquête du Vatican et l’enlèvement du pape ».
A ceux qui veulent aujourd’hui salir la mémoire Pie XIl afin de pouvoir dénigrer Benoît XVI par ricochet, il faut rappeler que personne n’a encore songé jusqu’ici à reprocher à la Croix Rouge ou aux chefs des communautés luthériennes, calvinistes, anglicanes, islamiques… d’avoir gardé le silence pendant la guerre.
D’accord avec Sebasto et Denoyelle: « Ne laissons pas dire, ne laissons pas faire… »
On peut lire « Pie XII et les juifs, le mythe du Pape d’Hitler » du Rabbin David Dalin. Sinon, se rappeler pêle-mêle que:
-Le 29 novembre 1944, une délégation de 70 rescapés vient, au nom de la United Jewish Appeal (organisme dirigeant du mouvement sioniste mondial), exprimer à Pie XII la reconnaissance des Juifs pour son action en leur faveur.
-Le 9 février 1948, Pinchas E. Lapide, alors consul d’Israël
à Milan, est reçu en audience par Pie XII. Celui-ci se voit à nouveau remercié pour ses multiples interventions en faveur des Juifs.
-Le 26 mai 1955, des musiciens Juifs au nombre de 94, venus de 14 pays différents, jouent devant Pie XII la neuvième symphonie de Beethoven et ce, pour lui exprimer leur gratitude d’avoir arraché à la mort tant de Juifs pendant la guerre et pour célébrer
la grandiose oeuvre humanitaire accomplie par lui.
-Le 9 octobre 1958, Pie XII décède et les messages de
condoléances affluent vers le Vatican. On y relève celui de Golda Meïr, ministre des affaires étrangères d’Israël, qui souligne en cette occasion que « pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyre terrible, la voix du pape s’est élevée pour condamner
les persécuteurs et pour invoquer la pitié envers leurs
victimes ».
Et tant d’autres choses….