lafautearousseau présente ses félicitations les plus sincères et les plus chaleureuses au duc de Vendôme, l’Héritier des siècles, en ce jour de la fête de son saint patron, saint Jean l’Evangéliste.
Saint Jean l’Evangéliste, par le Greco
Et – ne fête-t-on pas également, aujourd’hui, la Sainte Famille ? – puisque le prince Gaston de France vient d’arriver au foyer de Jean et Philoména, on nous permettra d’étendre ces voeux à l’ensemble de la famille qu’il nous est donné d’apprécier et de soutenir, en lui redisant notre estime, notre affection et notre attachement.
En fondant leur propre foyer, Jean et Philoména prolongent – comme le prince Eudes et son épouse Marie-Liesse – cette Famille de France qui s’enracine au coeur de notre Histoire, et ils manifestent leur foi en l’avenir.
Dans nos temps qui sont durs, quelle plus belle image de sérénité et d’espérance pourrait-on offrir ?….
A ce propos, au-delà du prince Jean, il faut aussi lire le bel article de Jacques Trémolet de Villers (dans « Présent » du 23 décembre) sur le fils nouveau-né de Jean, le prince Gaston.
J.Ph. Chauvin a raison. L’article de Jacques Trémolet de Villers, que je viens de lire sur sa recommandation, est, en effet, sympathique et, si l’on me passe l’expression, par delà une manière un peu « à l’eau de rose », cet article est, sans-doute, spirituellement, comme politiquement, plus profond qu’il n’y paraît.
Le tableau émouvant, que donne Trémolet, du prince Jean et de la princesse Philomena, empressés auprès du prince Gaston de France, leur premier né, me rappelle une remarque de Bainville, lue, il y a fort longtemps, dans les pages, toujours simples et lumineuses, de son Journal.
Il y disait à peu près ceci : « La grande vertu des monarchies, c’est qu’elles portent leur renouvellement dans leur propre principe ».
Nous savons que ce renouvellement, au fil des générations, comme celui des familles, des nations, ou des civilisations, n’est ni tout à fait automatique ni, en tout cas, éternel et que l’effort, la volonté, le travail, quelques fois la lutte, et, toujours, l’intelligence, avec, si possible, le bon-sens, sont nécessaires à leur survie.
Mais, en effet, voilà un beau spectable : le prince Jean n’est encore que Dauphin de France que, déjà, survient la promesse que peut porter une génération encore au delà …
A l’échelle des nations et des dynasties, l’avenir, en effet, dure longtemps. Encore y faut-il la volonté et la persévérance des hommes, des familles et des peuples, dans leur être profond, Il faut aussi savoir, me semble-t-il, qu’ils ne peuvent s’en éloigner, lui être infidèles trop longtemps sans risquer de se dissoudre et de disparaître.
Les Princes, à cet égard, et le Principe qu’ils incarnent, sont sans-doute notre recours le plus sérieux. Nous ne sommes pas pressés, au sens des politiciens, dont les échéances sont à 4 ou 5 ans. Mais, pour une renaissance éventuelle, la France, l’Europe, la Civilisation ne disposent pas, néanmoins, d’un temps illimité …