Ou: « Quel bon pays est la France, à tous les escrocs, les aventuriers et les fripons ! »(Saint Simon).
Que dirait-il aujourd’hui, lui qui écrivait en un siècle où la France n’était pas aux mains d’un Système idéologique, qui en fait ce qu’il faut bien appeler un foutoir permanent, une pétaudière généralisée ?…
Observons les faits…
Traverser illégalement la frontière Nord Coréenne = 12 ans de travaux forcés.
Traverser illégalement la frontière Iranienne = détention perpétuelle.
Traverser illégalement la frontière Afghane = exécution.
Traverser illégalement la frontière Saoudienne = exécution (au sabre…).
Traverser illégalement la frontière Vénézuélienne = condamnation comme espion.
Traverser illégalement la frontière Cubaine = moisir indéfiniment dans une prison politique.
Par contre, grâce à RESF et autres bobos/gauchos/trotskos, traverser illégalement la frontière française permet d’obtenir immédiatement :
– des soins de santé gratuits (Aide médicale d’Etat, AME).
– des médicaments gratuits (idem…).
dans la foulée:
– l’éducation gratuite pour les enfants, donc l’inexpulsabilité ! (ouf !…).
et dans la foulée encore:
– un logement subventionné.
On prend un petit boulot clandos (on n’ose plus dire « au noir », sinon, gare à la Halde !…): et grâce à la CGT, qu’est-ce qu’on finit par avoir ?:
– un emploi !
Après, tout s’enchaîne:
– carte d’assurance sociale
– permis de conduire
– cartes de crédit
– et tout le tremblement (chômage, allocations familiales, RSA pour les enfants -nombreux, très nombreux….-): faut pas s’gêner, c’est nous qu’on paye !
Et tout ça même si on est polygame ou qu’on pratique l’excision, bref qu’on bafoue allègrement lois, règlements, moeurs et traditions du pays d’accueil, lois et règlements qu’on a commencé à contourner le jour où… on est entré illégalement ! Mais tant qu’il y aura des trotskos pour appeler les escrocs des sans-papiers….
Il me parait exagéré d’attribuer aux seuls troskistes et autres bobos la responsabilité des flux migratoires arrivant sur notre sol.
D’autre part, la décadence de notre pays a bien d’autres causes, et s’il n’y avait pas un seul immigré en France, les Français ne s’en retrouveraient pas moins confrontés aux mêmes difficultés, mais cette fois sans bouc émissaire.
En s’obnubilant sur le problème de l’immigration, en rendant les immigrés responsables de tout ce qui ne va pas, on oblitère du même coup quantité d’autres causes et d’autres responsabilités.
Je suis évidemment d’accord avec le premier paragraphe du commentaire de Sébasto, les « troskistes et autres bobos » ne détenant pas la réalité du pouvoir politique. Ils n’exercent sur lui que les pressions dont il veut bien; ils existent parce que le pouvoir en place ne les combat nullement, parce que, par exemple, il ne fait rien pour leur interdire l’accès au médias, sans lequel ils seraient muets, et ceci parce que son idéologie et la leur sont en fait parentes et complices.
Il est vrai aussi que la décadence de notre pays a bien d’autres causes que l’immigration; que sans les immigrés, nous serions, néanmoins, un peuple malade; qu’ils sont de commodes boucs-émissaires.
Sans eux, nous serions, en effet, confrontés aux mêmes difficultés. Moins une, toutefois, et elle est, du moins elle me paraît, de taille.
Le problème de l’immigration a, en effet, ceci de particulier et de radical que, faute d’être capables d' »appropriation », en raison de nos propres maladies et du caractère exceptionnellement massif de la présence immigrée, nous risquons de nous retrouver, demain, ou après-demain, avec, sur le sol français, un autre peuple que le nôtre, et, ceci, de façon quasi irréversible, quasi irrémédiable. Ce danger – une substitution de peuple – ne doit pas nous obnubiler et ne doit rien occulter. Mais il est, évidemment, majeur.