….dans son article du 7 janvier de Valeurs actuelles :
« S’agissant des régions, mon seul souhait serait qu’elles fassent des économies ; j’en ai un peu marre de la pavane de ces modernes “ducs”, ils démaillent ce que Louis XI puis Richelieu ont eu tant de mal à tisser. La remarque vaut pour les départements,qui embauchent par clientélisme, et même pour les grandes municipalités. La France n’a plus les moyens de rémunérer la fatuité des potentats locaux.L’État se serre plus ou moins la ceinture, il le fallait sous peine d’impotence. Que les régions l’imitent, le contribuable s’en portera mieux et l’ardoise des générations futures sera moins lourde. »
Comment, du reste, ne pas être d’accord ? Dans un rapport publié le 16 décembre 2009, la Cour des comptes confirme les chiffres de l’iFRAP en évoquant + 36 % d’augmentation des effectifs publics entre 1980 et 2008. Nous avons en France 20 % d’agents publics dans la population active là où l’Italie en a 14 %, la Suisse 11 % ou le Royaume-Uni 9,5 %.
Et 1,4 million de fonctionnaires en plus depuis 1980 ! La Cour des Comptes souligne que la progression de l’emploi public résulte essentiellement des collectivités territoriales (+71 %) et, dans une moindre mesure, des hôpitaux (+ 54 %). Elle rappelle par ailleurs que si les effectifs de l’ensemble de la fonction publique française ont augmenté de 36 % entre 1980 et 2008, l’emploi total en France a progressé deux fois moins vite 18 % ! Cherchez l’erreur: elle s’appelle clientélisme, tout simplement… « On embauche à tour de bras »,disait Philippe Séguin, juste avant de partir, à la fin de l’année 2009…
Rappelons juste que les dépenses de personnel (pensions civiles et militaires comprises) ont représenté près de 300 milliards d’euros en 2007. Des dépenses de personnel qui représentent pour l’Etat près de la moitié des dépenses nettes de son budget. Lorsqu’il titularise un agent, l’Etat s’engage en moyenne à le rémunérer durant cinquante ans (salaires et retraites). Le coût moyen pour l’Etat d’un fonctionnaire tout au long de sa vie est estimé à environ 3,5 millions d’euros, selon la Cour des comptes.
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”