Nous ne nous souhaitons pas, ici, nous aventurer sur un terrain qui ne serait pas le nôtre, et prendre parti sur un sujet de société qui pourrait apparaître, sinon exclusivement, du moins en grande partie, comme relevant essentiellement du moral, du spirituel, du religieux….
Mais tout n’est-il pas politique, jusques et y compris -et peut-être même surtout ?…- ces fameux sujets de société ?
Ce que nous cherchons à faire, ici, c’est à lire les signes que nous propose régulièrement l’actualité, afin d’en tirer, si possible, car telle est la vocation de ce Blog, une leçon politique. Ces signes que, bien souvent, certains ne voient pas, alors qu’ils crèvent les yeux….
Et il y en a, de ces signes, dans nos temps qui sont durs, mais qui sont nos temps, comme aime à le rappeler le Prince Jean, citant Saint Augustin. Celui sur lequel nous avons choisi de nous arrêter aujourd’hui, c’est cette Marche pour la Vie, qui s’est déroulée à Paris, le dimanche 17 janvier.
Car elle en est un, de signe, cette Marche; et de signe fort. Parce qu’elle montre, à l’évidence, que les choses changent, dans l’Eglise de France, que les lignes bougent, comme on aime à le dire aujourd’hui. Et c’est donc pour cela que nous nous y arrêtons….
Vingt-six évêques, de France métropolitaine et de l’Outre-Mer, ont fait annoncer dans leurs Bulletins diocésains cette Marche pour la vie; et ils l’ont fait en en parlant positivement, d’une façon qui revenait concrètement à la parrainer de fait.
Vingt-six évêques, c’est le quart de la Conférence Episcopale française !
Et l’un d’entre eux, Monseigneur Dominique Lebrun (ci dessous), évêque de Saint Etienne, s’est mêlé aux 25.000 marcheurs (chiffre des organisateurs).
Noël Stassinet sur On attend une vigoureuse réaction du…
“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”