La Fédération Royaliste Provençale communique :
Cette première journée d’un déplacement en Provence qui en comptera quatre, s’est passée à Marseille, avant que le Prince et son épouse ne se dirigent vers Toulon, où ils passeront les trois jours suivants.
Elle fut ouverte par une longue réception à la Mairie de Marseille, pendant laquelle le Prince s’est entretenu avec le sénateur-maire, Jean-Claude Gaudin. Ce n’est pas la première fois, du reste, que le Prince est reçu dans cette Mairie, où le même Jean-Claude Gaudin lui avait déjà remis la médaille d’honneur de la Ville (ci dessous).
Marseille: sur le balcon d’honneur de la mairie de Puget, sous le buste de Louis XIV et face à la Bonne Mère, Jean-Claude GAUDIN remet au Prince la médaille de la ville.
Il lui déclare : « Ce sont mes deux sources d’inspiration ».
Cette journée fut ensuite marquée par deux manifestations, complémentaires mais bien séparées, dans le temps et dans l’espace.
D’abord, la Messe pour Louis XVI et pour toutes les victimes de la Révolution. On sait que, bien loin d’être une nostalgie ou un quelconque rituel obligé – et somme toute assez mécanique – cette Messe est au contraire un acte fort, destiné à marquer l’origine des Totalitarismes et des Génocides modernes. Ce n’est pas pour nous complaire dans un passé révolu que nous organisons chaque année cette manifestation : c’est pour signaler et dater l’origine de nos malheurs, le point de départ de notre décadence, l’origine de nos abaissements.
C’est aux Réformés, en haut de la Canebière, que nous nous sommes retrouvés, comme il y a trois ans, accueillis de nouveau par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Entre-temps, et pendant deux années consécutives, c’est Monseigneur Ellul qui nous avait chaleureusement reçus dans la basilique du Sacré-Coeur, sur le Prado. Nous avons donné, à chaque fois, le texte des remarquables homélies que les pères Zanotti et Manzano (au Sacré-Coeur) avaient prononçées, pour l’occasion. On lira dans les tout prochains jours le texte de cette deuxième homélie du père Zanotti, prononcée donc, cette fois, devant le prince Jean et la princesse Philoména.
C’est peu de dire que cette Messe fut un grand moment. La présence du couple princier ajoutait évidemment quelque chose à la cérémonie : l’assistance, largement plus nombreuse que d’habitude, ne s’y est pas trompée, qui a vécu pleinement ce moment, en étant évidemment pénétrée du sens profond de l’acte qui se tenait là…..
Muet depuis soixante ans, l’orgue des Réformés vient d’être restauré: il a été inauguré le 7 décembre dernier.
Accompagné avec brio par Laurent Friss à la trompette, Jean-Robert Cain y a fait retentir, avec un grand talent, des oeuvres des organistes de Louis XIV: Couperin, Nivers, Marchand, Clérembeault….
Il faut être reconnaissants à Jean-Robert Cain, à l’orgue et à Laurent Friss, à la trompette, pour ce qu’ils ont apporté à cette cérémonie, dont ils ont puissamment rehaussé l’éclat. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Laurent Friss était avec nous, puisqu’il était déjà là, dans cette même église des Réformés, il y a trois ans, le 21 janvier….
Après la Messe – qui débuta à 18h30 – la deuxième partie de la soirée était prévue au pavillon flottant de la Société nautique, sur le Vieux-Port (ci dessous). Il s’agissait d’un repas-conférence, autour du prince et de la princesse, au cours duquel les intervenants devaient illustrer l’idée suivante : Après deux siècles de révolutions, retrouver le chemin qui conduit chez nous…..
C’était la deuxième fois en deux mois que le Prince venait à Marseille : il était aux Arcenaulx -mais sans son épouse – le 13 novembre dernier, pour la présentation-dédicace d’Un Prince français.Or il y avait presque un tiers de participants en plus, cette fois-ci, par rapport au repas-conférence des Arcenaulx: C’est un signe indéniable que le message
du prince passe, et que, disons-le aussi, la personne du prince, et le couple qu’il forme avec Philoména, passe également : il suffit de voir l’accueil qui a été réservé à la princesse Philoména et au prince Gaston de France, que l’on découvrait, pour la premlière fois à Marseille, à cette occasion….
Sur le Lacydon des Grecs, hôtes des Salyens, 26 siècles d’Histoire, et nos Racines: celtes, grecques, romaines, chrétiennes, royales….
On aura reconnu, évidemment, dans l’intitulé du thème de la soirée, Après deux siècles de révolutions, retrouver le chemin qui conduit chez nous….., la phrase du Philèbe, de Platon, que cite Jean-François Mattéi dans son Regard vide, et qui clôture justement cette réflexion de haut vol, dont elle constitue les derniers mots, la dernière ligne.
Jean-Baptiste Donnier, qui nous a habitués à l’excellence, devait ouvrir magistralement la soirée, suivi par Jean-François Mattéi, qui reprenait – entre autres…- le très beau texte de Camus sur l’assassinat du roi-prêtre. Le prince Jean se chargeant de conclure, en résumant le sens profond des réflexions de cette soirée, et en insistant sur le temps long dont disposent les rois, qui permet la continuité des efforts et la réalisation des grands desseins, patiemment construits sur la durée….
Vous aurez très bientôt, grâce à Paul, la possibilité de visionner la vidéo de cette soirée (Messe et repas-conférence), qu’il serait vain et fastidieux de vouloir résumer ici. Cette vidéo vous permettra d’en mesurer toute la profondeur et l’intérêt, et d’avoir une petite idée du succès complet qu’elle a été, à tous points de vue…
Voilà. Le prince était là, et maintenant ils est parti pour Toulon, où un programme fort consistant et fort intéressant lui a été préparé par les Toulonnais, dont bien sûr nous vous rendrons compte également dans les prochains jours. Il reste l’essentiel: la satisfaction d’avoir bien oeuvré, avec lui et autour de lui, pour la Cause qui est la nôtre, et qui est celle de la France, tout simplement.
Le Prince trace son sillon. Il le fait avec sérieux et sérénité. Il va de l’avant, et il est, lui, dans le domaine du politique, dans son ordre, le chemin qui ramène chez nous.
A ce titre, il mérite d’être secondé et suivi, tout simplement….
C’était la première fois que l’on voyait à Marseille la princesse Philoména et le prince Gaston de France….
J’ai vraiment été désolée de ne pouvoir venir mais un empêchement de dernière minute m’a empêché de venir rencontrer le couple princier le prince Jean et la princesse Philomena.
J’espère la prochaine fois, peut être en octobre pour l’anniversaire de la mort de notre reine bien aimée Marie-Antoinette….