Pendant neuf ans à la tête de la FSU, Gérard Aschiéri cède sa place. Mais il n’y aura aucun changement: sa remplaçante à la tête d’un syndicat idéologisé jusqu’au trognon, et elle-même aussi idéologue que l’aura été Aschiéri pendant ses neuf année de malfaisance, tiendra le même discours -pardon, la même rengaine, lassante,: « Il faut plus de moyens !… »
Les dirigeants de la FSU font irrésistiblement penser à ces moulins à prières de l’Himalaya; ou à l’avare qui a perdu son trésor, de La Fontaine: « mettez une pierre à sa place, elle vous vaudra tout autant… ». Ils répètent inlassablement le même discours, et l’on sait par avance, presque à la virgule près, pour ainsi dire, la teneur du discours immuable qu’ils vont infliger…..
Mais ce discours est faux. Et il est faux parce qu’il n’est pas prononcé en vue du Bien commun, mais en vue de la défense des intérêts catégoriels de la Bastille syndicale formidable que les révolutionnaires ont édifié patiemment, pierre par pierre, depuis l’instauration de la République idéologique. Et qui s’appelle Ministère de l’Education nationale.
La vérité vraie est que Gérard Aschiéri et les siens sont des privilégiés, qui gèrent entre eux ces fameux moyens qu’ils ne cessent de demander -et d’obtenir…- à la collectivité. Pour les gaspiller -alors qu’ils font cruellement défaut ailleurs- dans la promotions de leur(s) idéologie(s) et, surtout, pour le maintien de leurs intérêts de caste, personnels, privés et egoïstes….
Eh, oui ! Aschiéri et les siens sont des privilégiés, qui défendent becs et ongles leurs privilèges, et c’est tout. Mentalement, et pratiquement, ils sont en 1789, arc-boutés sur la défense de ce qu’ils préfèrent appeler des avantages acquis (ça fait mieux que de dire privilèges, mais c’est exactement la même chose…); archétypes et purs représentants de ce nouvel Ancien régime, hérissé de Bastilles, là où l’autre était au moins « hérissé de libertés »…
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”