Dans la masse des âneries que l’on entend sur l’identité nationale, il s’agira donc, pour certains, de simples erreurs, due à l’ignorance dans laquelle le Système a volontairement voulu les tenir, éloignés qu’ils sont de la connaissance de leur Histoire vraie. Et ils sont pardonnables, pour cette raison.
Mais, pour ceux qui en coulisse tirent les ficelles de l’offensive contre notre Nation historique, il s’agit évidemment bel et bien d’un mensonge délibéré, cachant leurs noirs desseins…
Qu’est ce que c’est, en effet, que cette « théorie » fumeuse -abracadabrantesque, comme dirait quelqu’un…- selon laquelle la France ne se serait constituée au cours des siècles que par vagues successives d’immigrants ? Ce que l’on veut accréditer par là, et qui est contraire -on va le voir…- à la plus élémentaire vérité historique, c’est que la France -à la différence d’autres pays, comme l’Allemagne, la Pologne, la Suède et autres, dont on ne nie pas la réalité, n’est-ce pas étrange ?- la France, donc, n’aurait pas d’existence propre autre qu’une continuelle arrivée d’étrangers (comme cela est, pour une bonne part, le cas des États Unis, par exemple…). Sous entendu, donc : ces étrangers enrichissent le pays à chaque nouvelle vague, ils « font » le pays, mieux ils « sont » le pays ! Donc, non seulement il ne faut pas mais encore on ne doit pas s’opposer aux actuels flux migratoires, qui doivent se poursuivre et s’intensifier ! Voilà ce que nous dit l’Evangile selon Saint Immigré….
La ficelle, évidemment, est un peu grosse: ceux qui ont inventé cette histoire à dormir debout, veulent en fait faire disparaître la France traditionnelle, la dissoudre dans une sorte de magma infâme, qu’ils appellent France métisse pour faire plus sexy, en espèrant que ça passera mieux comme çà…mais qui n’est rien d’autre qu’une libanisation/balkanisation d’une très ancienne Nation historique, par la juxtaposition de plus en plus fragile d’un nombre de plus en plus grand de communautés, de plus en plus séparées par de plus en plus de choses.
Et tout cela -il faut le redire sans cesse- dans le seul but de dissoudre la réalité historique de la Nation France.
Ces idéologues, travestisseurs de la vérité historique, savent très bien ce qu’ils font en mentant effrontément de la sorte, puisqu’ils sont les héritiers directs des révolutionnaires de 1793, qui se sont levés contre notre Héritage, contre nos Traditions, et qui ont voulu détruire l’ordre millénaire qui avait créé la France, et qui en avait fait la première puissance du monde; qui ont détruit cet Ancien Régime, toujours à réformer pour être toujours amélioré, certes, mais dont Talleyrand pouvait dire que celui qui ne l’avait pas connu ne savait pas ce que c’était que « la douceur de vivre ».
Soyons sérieux, et regardons les choses comme elles sont, et non en les déformant systématiquement, comme le font les idéologues révolutionnaires: bien sûr, il y a toujours eu, en France comme dans tous les pays du monde entier, des déplacements de population, plus ou moins pacifiques, plus ou moins souhaités, plus ou moins nombreux; et apportant leur lot de conséquences positives et/ou négatives; bien sûr, il y a toujours eu, en France, comme dans tous les pays du monde entier, des invasions guerrières ou des échanges, des mélanges, des brassages plus pacifiques. Il n’en demeure pas moins que jamais, dans sa longue histoire, notre Pays n’a été confronté à l’immigration, dans les termes où celle ci se pose aujourd’hui. Il n’est jamais entré, en 30 ans, entre 10 et 15 millions d’étrangers ! Et quand des étrangers, en nombre infiniment moindre, venaient chez nous, ils se fondaient presque aussitôt dans le moule culturel de la Nation Française (même quand celle ci n’en était qu’à ses origines balbutiantes…).
Prenons l’exemple de Clovis, et des Grandes Invasions Barbares: jamais, en proportion, les Barbares (Francs, Burgondes, Wisigoths…) n’ont représenté, en proportion, cette masse insensée de 10 à 15 millions d’arrivants d’aujourd’hui. Mais, surtout, et c’est le plus important, jamais ces Barbares n’ont constitué une société à part, à côté pour ainsi dire; ils se sont au contraire fondus très vite dans la masse gallo romaine, qui les a « bu…comme le buvard boit l’encre », pour reprendre l’image pertinente qu’employait de Gaulle vis à vis de la Russie et du communisme. Ils ont embrassé la christianisme, abandonné leur langue et appris le latin, adopté le droit, les moeurs et les coutumes de ce qui était en train de devenir la France (1).
Même chose, plus tard, pour les envahisseurs Normands: dès que les Rois de France, fort habilement, leur eurent concédé la Normandie, ils cessèrent leurs invasions et devinrent des Français à part entière, prenant même -comme cela avait été pressenti- leur part de la défense commune du territoire qui était devenu le leur, contre… les envahisseurs étrangers !
A qui fera-t-on croire que c’est ce qui se passe aujourd’hui ?
Ce qui se passe aujourd’hui, c’est évidemment tout le contraire: avec la complicité active d’une gauche et d’une extrême gauche idéologiques (2) qui veulent -depuis 1793- voir disparaître la France historique, c’est tout l’héritage traditionnel de 2000 ans de Nation Française qui pourrait mourir, submergé, dissous, dilué dans une Babel « socio-idéologique », si rien n’est fait pour s’y opposer.
Et comment s’y opposer -nous en revenons toujours à notre avant-propos…- dans le cadre du régime et du Système de la république idéologique qui, précisément, souhaite et organise ce processus, afin de construire sa chimère fumeuse du pays nouveau, de l’idée nouvelle, de l’homme nouveau qui doit être tout, mais surtout pas -surtout plus !- ce qu’il a été « avant » ?…. (à suivre…)
(1) : Ils ne manifestaient pas pour garder leur costume, comme le font certains aujourd’hui avec leur burqa; ou pour continuer à manger la même nourriture qu’avant; ou pour conserver d’autres aspects de leurs moeurs ou de leur religion, comme le font certains aujourd’hui, avec leur polygamie, leur excision, leur charia….
(2) : Qui ne représentent évidemment pas toute la gauche….
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”