le prix orange: à Alexis Brezet, pour son édito du 13 février, dans Le Figaro Magazine. D’abord, parce qu’il y redit certaines évidences qu’on ne redira jamais assez, face à la désinformation organisée des tenants de l’immigrationnisme à tout crin: « …Depuis quarante ans, la France est confrontée à la plus forte vague de peuplement de toute son histoire. On peut fort bien soutenir que l’immigration est une chance pour la France, qui s’enrichit de la « diversité ». On peut, à l’inverse, estimer que cet afflux de populations extra-européennes fait courir un danger à nos principes, notre culture et notre mode de vie. Mais comment prétendre qu’un phénomène aussi massif ne changerait rien à notre identité ?… »
Ou: « …Et l’on nous parle d’islamophobie ! Mais, au vrai, quand Jamel Debbouze dénonce le « racisme » des antiburqa, quand des militants de SOS Racisme, béret sur la tête et baguette sous le bras, manifestent devant Matignon, de quel côté est la stigmatisation ?
Mais, surtout, parce que Brezet -bien plus que ces rappels d’évidences, aussi utiles soient-ils- va à l’essentiel et tire vers le haut: il cite Simone Weil : « Le remède, il n’y en a qu’un: donner aux Français quelque chose à aimer. Et leur donner d’abord à aimer la France… »
Là, tout est dit…..
le prix citron: à Martine Aubry, pour sa déclaration sur la Réunion, où serait le bonheur du vivre ensemble, la joie de vivre dans cette France métisse, qui serait la France qu’on aime… et gna…gna….gna….
Ce n’est évidemment pas la première fois que Martine Aubry se fait le chantre de cette manipulation idéologique, qui vise à bourrer le crâne des gens, en leur inoculant quotidiennement (et cela va de l’explicite au subliminal…) l’idée selon laquelle le fin du fin, c’est le métissage et que, de toutes façons, le métissage est l’avenir de l’Humanité. Surfant sur l’imprécision des termes, et le flou des idées qui en découle, elle feint de ne pas savoir qu’en réalité il n’est pas toujours facile d’être métis. S’il y a bien évidemment des métis heureux, on a aussi des tas d’exemples de personnes prises entre deux cultures, souffrant de ne pas trop savoir qui elles sont, et finalement rejetées -ou non intégrées…- des deux côtés.
Mais surtout, elle va contre le bon sens le plus élémentaire, qui est de laisser les choses évoluer normalement, loin de toute idéologie et d’arrière-pensées, en l’occurrence politiques. Ce qui se passe à la Réunion -ou encore plus au Brésil- est-il exportable tel quel en France métropolitaine ? Doit-on, et peut-on, le proposer comme modèle, sans retenue aucune ? Si le métissage a réussi, dans certaines zones de l’hémisphère sud -et, encore une fois, il faudrait bien s’entendre sur les termes…- c’est parce qu’il s’est agi d’un phénomène naturel, librement souhaité et vécu par une population non conditionnée. Qu’il ne s’agissait pas d’une sorte de mode artificiellement créée. Et qu’à côté de personnes métissées, il y en a tout autant -reprenons l’exemple du Brésil…- qui ont fait le choix de ne pas être métissées…..
Rien à voir donc avec cette machine de guerre contre la diversité française vraie, dont Martine Aubry a fait l’un de ses chevaux de bataille…..
La Réunion est une société multiculturelle et multiraciale où de façon tout à fait exceptionnelle, les relations entre communautés sont bonnes.
Mais la situation est exceptionnelle : il n’y a que des minorités, elles sont nombreuses et pas de « premier occupant ».
En revanche, le métissage reste très limité et chaque communauté est jalouse de conserver son identité et ses traditions.
Comme quoi, le communautarisme n’est pas forcément un facteur d’hostilité.