C’est ce qu’a fait Denis Tillinac, dans sa chronique Vu de ma fenêtre (dans Valeurs Actuelles du 24 décembre dernier); et il a bien fait.. :
« …Mais on en vient à occulter la majorité de français dont les ancêtres sont peut-être venus d’ailleurs mais qui campent sous nos clochers depuis maintes générations… Pourtant ils ont une identité, ils la savent, ils la sentent, elle est spirituelle, paysagère, patrimoniale, esthétique, gastronomique. Elle se reflète dans une sociabilité, des tournures d’esprit, une approche de la féminité, un type d’humour, une mythologie, un attachement à des rituels dont la subtilité échappe aux sociologues…
J’appartiens à cette humble piétaille apparemment hétérogène, car nos terroirs sont contrastés, mais qui tout de même pérennise le fond de sauce de l’identité de la France. Si on la respectait davantage, elle n’éprouverait pas ce sentiment de dépossession qui parfois tourne à la rancoeur… nulle part des minorités ne sont bien accueillies quand la majorité sociologique n’est pas assurée d’un minimum de supériorité symbolique. Tous les citoyens français sont évidemment égaux devant la loi; les composantes culturelles de la citoyenneté française, bien que toutes respectables, ne sont pas égales devant la mémoire… »
M. Tilliniac, qui vante quelquefois nos racines chrétiennes, en des termes touchants, est, faut-il le dire, un des plus zélés laquais de son « ami » corrézien Jacques Chirac, un des pires fossoyers de l’identité française, franc-maçon de lignage, avorteur, qui a humilié la France, dans toutes les circonstances, dans un abaissement cynique auquel François Mitterrand s’était refusé.
ayant été nourri au râtelier de la chiraquie, et en tirant une notoriété qu’il n’aurait pas eu, en écravissier provincial, est- il bien placé pour donner des leçons ???
on peut en douter !
Pour répondre à Patrick de la Rode, j’y vois pour ma part un raison de se réjouir : j’ai plutôt l’impression que les rats quittent le navire. Ainsi, beaucoup de ceux qui nous donnaient des leçons de tolérance tournent maintenant leur veste, et nous donnent implicitement raison.