Pour donner envie à celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, ou acheté… ou qui se demandent si cela vaut le coup…
Pour nous, c’est sûr, il vaut le coup d’être acheté et lu, car c’est un bon livre…
Quelques mises en bouche ?…..
237 pages, 19,50 euros
« ….Le pouvoir politique doit veiller à ce que la compétition ne soit pas sans règles ni limites. Dès le XIXème siècle, les catholiques sociaux, comme Albert de Mun et La Tour du Pin, se sont inquiétés des excès nés de la Révolution: elle prétendait libérer l’homme en dissolvant les corps intermédiaires, elle a surtout libéré le capital. Le Comte de Chambord l’a souligné dans sa Lettre sur les ouvriers en avril 1865: l’Assemblée de 1701 ne s’est pas contentée de donner plus de liberté à l’industrie, au commerce et au travail, comme le réclamaient les Français dans les cahiers de doléances, « elle renversa toutes les barrières, et au lieu de dégager les associations des entraves qui les gênaient, elle prohiba jusqu’au droit de réunion et à la faculté de concert et d’entente… La liberté du travail fut proclamée, mais la liberté d’association fut détruite du même coup » par la loi Le Chapelier. Il en concluait qu’il fallait « rendre aux ouvriers le droit de se concerter, en conciliant ce droit avec les impérieuses nécessités de la paix publique ».
C’était bien avant la parution, en 1891, de l’encyclique Rerum Novarum, dans laquelle Léon XIII résume la doctrine sociale de l’Église. Les Orléans aussi ont toujours été sensibles à la question sociale. Le duc de Guise, mon arrière-grand-père, définissait la monarchie française comme une monarchie « sociale, familiale et décentralistarice ». Et mon grand-père a rédigé un essai, Le prolétariat, où il écrit que « la toute-puissance des oligarchies financières a remplacé l’ères des rois protecteurs du travail. » C’était en 1937 !…. (Chapitre 5, Justice, page 109).
Indéniablement en très bonne compagnie, il reste
cependant à réactualiser ces principes au regard des faits et
des économistes actuels, qui ont d’ores et déjà analysé les
carences, failles et dégâts économiques et sociaux de
l’ultralibéralisme, pour apporter des commencements de
réponse, re-fondateurs face à la crise, en terme de
régulation.