Pour donner envie à celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, ou acheté… ou qui se demandent si cela vaut le coup…
Pour nous, c’est sûr, il vaut le coup d’être acheté et lu, car c’est un bon livre…
Quelques mises en bouche ?…..
237 pages, 19,50 euros
« …En tant que chrétien, j’ai besoin de vivre ma foi et je comprends tout à fait que d’autres veuillent vivre la leur. Qui pourrait le leur reprocher ? J’en ai discuté l’an dernier avec Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Il m’a rappelé, sur ce point, l’enseignement de l’Église, fixé dans la déclaration Dignitatis humanae (la dignité de la personne) du concile Vatican II: « C’est faire injure à la personne humaine et à l’ordre même établi par Dieu pour les êtres humains que de refuser à l’homme le libre exercice de la religion sur le plan de la société, dès lors -précision essentielle- que l’ordre public juste est sauvegardé. » Il ne s’agit pas d’une reconnaissance égalitaire de toutes les religions, qui diluerait la spécificité chrétienne et inviterait au relativisme, mais d’un droit civil, qui est inhérent à la dignité de la personne.
Mais disons-le clairement: la France est d’abord un pays chrétien. Le christianisme reste la religion la plus pratiquée dans notre pays. Ce n’est pas non plus une religion parmi d’autres: nous lui devons ce que nous sommes. Nul ne peut ignorer cet apport historique et culturel, lié à son antériorité dans le pays. Bien des difficultés seront aplanies si les uns s’en souviennent et si les autres l’admettent. Encore faut-il qu’il y ait des dirigeants pour le rappeler. Sinon, les français ne relèveront pas cet héritage et nous nous acheminerons vers la communautarisation du pays. Mais, étant d’un naturel optimiste, je reste confiant. Il y a, à Marseille, des écoles catholiques où 80% des élèves sont musulmans. Je conçois que cela puisse poser des problèmes, mais n’est-ce pas aussi le signe que les musulmans attendent de la France qu’elle reparle de Dieu ? Mais nous ne conjurerons les risques dont je parle qu’en étant sûrs de ce que nous sommes. Le vrai danger, c’est le doute de soi. »
(Chapitre VI, Foi, pages 123/124).
corcelles sur Quand, il y a 155 ans,…
“Je comprends mal la fureur de Barbey car si Flaubert – qui se prenait pour Mme…”