Nous ne sommes bien sûr pas dupes. Nous savons très bien que c’est contraint et forcé par les revers electoraux que le gouvernement a pris, hier, en accélérant le mouvement, la décision de présenter un projet de loi visant à interdire la burqa partout. Comme nous l’avons écrit immédiatemment, « évidemment, cela ne règlera pas le problème de fond, ni le problème au fond, mais bon débarras quand même… »
Et nous savons très bien que c’est pour la même raison qu’aujourd’hui -alors que tout le monde sait que « ça » existe depuis belle lurette, et que les autorités -depuis belle lurette- les payent avec nos impôts….- le gouvernement s’avise qu’il n’est pas conforme à nos lois qu’un islamiste radical, que l’on a follement transformé en « français de plastique », ait trois ou quatre femmes (ou plus, on ne sait plus) et pratique donc allègrement la polygamie, pourtant théoriquement interdite en France…..
Le même « français de plastique », nous apprennent les journaux, a une douzaine d’enfants, ou plus (on ne sait plus très bien non plus), trois maisons du côté de Nantes, et toutes les « épouses » touchent des allocs: lui semble trouver cela très bien: c’est nous qu’on paye !
Alors, du coup, après les élections et pour préparer les suivantes, le gouvernement, tout d’un coup, trouve que ce n’est pas normal.
La situation étant si dramatique, nous ne ferons pourtant pas la fine bouche, et, en toute lucidité, sans aucune illusion(s), nous appuierons cette prise de conscience, ô combien tardive et ô combien interéssée, parce qu’elle va, de toutes façons dans le bon sens: oui, il faut faire le ménage en France, et donner un sacré coup de balai….
Oui, il faut déchoir cet escroc d’une nationalité qu’on lui a follement prodiguée, alors qu’il n’en est de toute évidence pas digne; oui, il faut, comme l’a dit Dominique Paillé, « faire un exemple ».
Mais pourquoi un exemple, un seul ? Ils sont des milliers à vivre dans le non-respect de nos lois, et dans une forme tolérée de ce qui s’apparente à une escroquerie généralisée ! Même la télé officielle le dit:
folies de la republique ideologique.wmv
20.000 foyers et 300.000 personnes concernées ! Chiffre admis et réalité avouée, donc en fait, probablement beaucoup plus
Voilà en quoi la république idéologique a transformé la France: en un immense foutoir et en une ahurissante pétaudière…
Même si la prise de conscience de cet état de fait par les autorités -qui en sont les principales responsables…-est plein d’arrières-pensées; et même si, les textes actuels étant beaucoup trop mous (voir PS II), il ne faut pas se faire trop d’illusions sur les possibilités, en l’état actuel des choses, d’une déchéance vraie, on ne peut -nous semble-t-il- que se réjouir de voir pour la première fois le problème posé avec une telle clarté au grand jour; et dans ces termes…
Comme on le dit souvent, et même si les raisons de tout ceci sont -encore une fois- à prendre avec circonspection, le diable porte pierre…
P.S. I : Comme nous l’avons fait à la suite des propos abracadabrantesques d’Eric Besson sur le peuple français, nous allons -incessamment sous peu- réunir en un PDF les arguments que nous avons déjà développés en faveur de la décheance et de l’expulsion de tous ces nouveaux « français de plastique » -et ils sont très nombreux…- à qui les autorités ont follement conférés une nationalité française dont ils ne cessent de montrer au quotidien qu’ils ne la méritent pas (et c’est un doux euphémisme !…): la règle des trois tiers, en quelque sorte…
P.S. II : Voici, de nouveau, ce que disent, pour l’instant, les textes. Nous disons bien « pour l’instant », car rien n’empêcherait le peuple souverain, s’il en sentait la nécessité, de demander à ses mandants, les députés, de modifier et durcir les actuelles lois et règlements…..
(source: Nathalie BRUNETTI et Carine DIEBOLT – « Droit pour Tous » – 2007):
Pouvez-vous être déchu de la nationalité française ?
· Oui, la déchéance est une sanction pour indignité ou manque de loyalisme applicable à une personne qui a acquis la nationalité française.
· Quelles sont les conditions de la déchéance ?
· Vous devez avoir acquis la nationalité française. Si vous êtes né français vous ne pouvez être déchu.
· Vous devez avoir commis certains faits dans un délai de 10 ans qui a suivi l’acquisition de la nationalité française.
· Quels sont les faits reprochés ?
· Condamnation pour acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la France.
· Condamnation pour acte qualifié de crime ou délit pour atteinte à l’administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique.
· Condamnation pour s’être soustrait aux obligations du service national
· Actes commis au profit d’un état étranger incompatibles avec la qualité de français et préjudiciables aux intérêts de la France
· Condamnation en France ou à l’étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et pour lequel la personne a été condamnée à une peine d’au moins cinq ans d’emprisonnement.
La déchéance ne peut avoir lieu que dans un délai de 10 ans à compter de l’acquisition de la nationalité française. Pour organiser votre défense, vous disposez d’un délai d’un mois à compter de la notification vous informant de l’intention du ministre chargé des naturalisations de vous déchoir de la nationalité française.
On parle de déchoir ce »français » de la nationalité française,mais on ne parle pas de lui faire rembourser les sommes perçues frauduleusement.
On nous fait la guerre et nous n’en avons pas encore pris conscience.Défendons nous en attaquant ,Notre France l’exige sans ambages et sans pitié. C’est urgent. Notre armée doit s’occuper de nous et rentrer d’Afghanistan;Vite . Les députés ne servent à rien ,et nous ruinent.
Si nous voulons être de vrais acteurs lucides et non pas des pions manipulés qui se contentent de réagir par réflexe conditionné, il importe de bien comprendre pourquoi la loi républicaine est inopérante face à la polygamie telle qu’elle est pratiquée par ce Liès Hebbadj, membre d’une secte musulmane fondamentaliste, le tabligh.
En effet, la loi française, fondée sur l’individualisme absolu, laisse à chaque individu la liberté de mener comme il le veut sa vie sexuelle. Depuis de longues années, l’adultère n’est plus réprimé par la loi. De plus, la loi républicaine ne reconnaît aucune valeur au mariage religieux, seul comptant le mariage civil. Afin de forcer les catholiques à se plier à cette primauté, lors de la séparation de l’ « Eglise et de l’Etat », il a été prévu de sanctionner les prêtres catholiques ou les pasteurs qui célèbreraient un mariage religieux qui n’aurait pas été précédé d’un mariage civil (L’article 433-21 du code pénal punit « de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende tout ministre d’un culte qui procède, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état civil »). Les religions habituées en France se sont jusqu’ici soumises à cette législation, car elles avaient un enregistrement officiel, puisque l’état-civil était confié à l’Eglise, puis, à partir de la fin du XVIII° siècle, par les cultes réformés. Or, depuis quarante ans, l’immigration incontrôlée et l’absence de reconnaissance des religions par l’Etat a permis l’installation d’innombrables religions et sectes, qui n’effectuent aucun enregistrement. Dès lors, ces femmes sont-elles les épouses d’un mariage polygamique religieux où des libres concubines mères célibataires ? Question dépourvue de sens dans la loi républicaine qui ne reconnaît pas les religions ; c’est donc bien la deuxième réponse qui est la bonne juridiquement. Du reste, dans le cas en question, elles habitent dans des logements séparés (selon la loi islamique). Dès lors, elles peuvent toucher l’allocation de mère isolée et on voit mal comment leur mari pourrait être condamné alors qu’il ne l’ a pas touchée. Voir à ce sujet la question écrite posée par le député UMP Mourrut : « les services de l’État civil qui fournissent des certificats d’union civile à la demande des mariés souhaitant procéder ultérieurement à un mariage religieux ne sont quasiment jamais sollicités par les mariés de religion musulmane. En conséquence, soit il n’y a jamais de mariage religieux dans ladite religion, soit le mariage religieux a été célébré antérieurement au mariage civil ou bien le sera ultérieurement, mais sans qu’aucun certificat n’ait été produit devant le ministre du culte. » Aussi, il demande au ministre ce qu’il entend faire pour rappeler aux autorités religieuses musulmanes leur obligation dans ce domaine. » La réponse du ministre est très claire: « L’article L. 433-21 s’applique bien entendu à tous les cultes. Cependant, il convient de préciser qu’en islam le mariage ne constitue pas un « sacrement » comparable à celui d’autres religions et ne donne pas lieu à célébration religieuse. Il s’agit d’un contrat civil, faisant l’objet d’une cérémonie privée, au cours de laquelle intervient parfois un imam de façon incidente, pour une courte prière. Dans la plupart des pays musulmans, ce contrat ne prend effet qu’après enregistrement au tribunal d’instance ou à la mairie. En France, il arrive que certaines mosquées soient sollicitées pour « enregistrer » de telles unions. Si la mosquée de Paris et les mosquées principales exigent à cette occasion la production d’un acte d’état civil préalable, d’autres s’en abstiennent, contrevenant ainsi aux dispositions rappelées ci-dessus.»
Conclusion N°1 : on ne peut pas à la fois reconnaître et ne pas reconnaître. Toutes les gesticulations de Hortefeux et de Besson ne sont que des manœuvres destinées à solliciter la sympathie – et les votes – des électeurs du Front National. En fait, ils savent parfaitement que leur position juridique est infondée. Ne soyons pas dupes.
Conclusion N°2 : cette réglementation sur le mariage a été construite contre l’Eglise catholique et avec son consentement ; elle est inopérante contre des religions qui la refusent, et il est vain et maladroit de vociférer pour les obliger à la respecter.
Conclusion N°3 : Pourquoi ne pas en profiter pour rechercher les voies d’une contre-société en réclamant, nous aussi, un statut juridique à part ?