Un jour ordinaire d’un mois d’avril ordinaire… Grand rassemblement de travailleurs sans papiers (pardon, clandestins/escrocs, parlons français !…) devant la Mairie de Paris….
Le leader du NPA Olivier Besancenot et le cinéaste Laurent Cantet étaient là. Soutenus par des associations, des élus de gauche et des artistes, un millier de travailleurs sans papiers (!) en grève, selon les organisateurs, se sont rassemblés, le samedi 17 avril, devant l’hôtel de Ville de Paris pour réclamer leur régularisation.
« Votre grève est légitime, et il faut qu’elle gagne, il n’est plus question ici de flux migratoires: nous sommes dans un conflit du travail », a rappelé Raymond Chauveau de la CGT. Quelque 6.200 sans-papiers, le plus souvent employés dans le BTP, la restauration et le gardiennage, sont en grève depuis mi-octobre, selon le syndicat. Ce nouveau rassemblement intervient six mois après le début d’une campagne d’ocupation de chantiers et d’agences d’intérim par les sans-papiers, très majoritairement africains, soutenus par un collectif de onze associations et syndicats, dont la CGT qui encadre leur mouvement. Les sans-papiers dénoncent l »arbitraire » de la circulaire existante qui donne selon eux trop de marge de manoeuvre à chaque préfecture sur chaque dossier et exigent des critères simplifiés et harmonisés.
Voilà pour les faits, rapportés par une dépêche AFP.
Et maintenant, notre (tout) petit grain de sel…
Si on payait décemment les travaux, même difficiles et pénibles, des gens se proposeraient pour les « faire », contrairement à l’intox colporté par les bobos/gauchos/trotskos, qui voudraient nous faire croire que les immigrés viennent faire le boulot que les français ne veulent pas faire…
Mais c’est le contraire qui se passe, et qui se passera de plus en plus, maintenant que le cercle vicieux est enclanché. Avec la pression à la baisse que fait peser la main d’oeuvre immigrée, abondante et pas chère, on ne s’achemine pas vers un avenir radieux, mais vers les plus sombres années du XIXème siècle; on ne s’achemine pas vers des hausses de salaires, du progrès social et un mieux-être généralisé, mais au contraire vers un maximum d’emplois précaires, à mi-temps, temps partiel ou intermittents, avec des salaires qui stagnent et qui, demain, baisseront: pourquoi les patrons se gêneraient-il ? Avec cette main d’oeuvre bon marché qui attend à la porte, et que que Besancenot et la CGT (et tant d’autres…) non seulement n’ont pas dénoncé, mais ont appuyé !…..
C’est l’occasion de re-écouter Zemmour, expliquant en 4’10 » -sur i-téle- L’immigration pour faire baisser les salaires….. (1)
(1) : Ca se dispute du 26 Avril 2008 (sur i-télé).
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”