Félix nous a adressé les quelques lignes suivantes sur l’étrange disparition du président Kaczynski, le seul homme d’Etat européen ouvertement catholique et d’un anticommunisme constant, ce qui lui a valu la réputation de « réactionnaire proche de l’extrême droite, homophobe de surcroît » . L’opinion politiquement correcte, aussi ignorante qu’elle est puissante, devrait au moins savoir qu’il n’y a pas en Pologne d’extrême droite pour la simple raison que le pays a perdu 6 millions d’habitants du fait de la dernière guerre et que la lourdeur du protectorat soviétique n’a pas fait oublier le rôle de l’Allemagne nazie dans la tentative d’anéantissement d’un peuple de « sous-hommes ». Kaczynski était le seul homme d’Etat de l’Europe de l’Est à fair échec a la « reconquista » par la Russie de M. Poutine des anciens protectorats soviétiques d’Europe centrale et orientale. Pareille attitude, jointe à un catholicisme fervent, justifie le lynchage post mortem de ce mauvais coucheur…
2 commentaires pour “L’étrange disparition du président Kaczynski…”
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La « reconquista » de la Russie n’a pour justification que de contrer l’influence envahissante des Etats Unis en europe centrale.
Moscou ne peut laisser Washington faire de son « étranger proche » des satellites de l’Otan.
D’autant que les « révolutions colorées » de Georgie en 2003, d’Ukraine en 2004 et du Kirghistan en 2005, soutenues largement par des médias financés par des ONG américaines ont permis de donner aux élites postsoviétiques une image positive de l’amérique.
Le chef d’orchestre du système de financement américain des « révolutions colorées » est l’association « Project on Transitional Démocraties » (c’est on ne peut plus clair) dont le président Bruce P. Jackson a été nommé directement par la Maison Blanche et travaille en liaison étroite avec la C.I.A et les ambassades des pays cibles.
Le président Kaczynski a été un « bon catholique » et un « anticommuniste constant » peut-être; mais aussi un atlantiste constant et un euro sceptique convaincu, véritable cheval de Troie de la politique américaine en Europe.
Entièrement d’accord avec vous, cher Sébasto. J’ajouterais que c’est un peu facile que de laisser entendre que le président polonais a été tué par un attentat, alors que les autorités aéroportuaires lui avaient vivement déconseillé de prendre son vol en raison des conditions météorologiques difficiles.