Il y a quelques temps, nous répondions à un lecteur qui nous demandait -sans hostilité aucune- ce que nous pensions du métissage (1). Nous remettons notre réponse ici : En réponse à une question.pdf . Aujourd’hui, et toujours sur maisaquilafaute, c’est une correspondante qui nous demande pourquoi nous sommes contre l’immigration, et pourquoi nous en parlons tant dans le Blog.
Il n’est pas facile de répondre court à une telle question (il y faudrait un -ou plusieurs…- long article), mais nous allons essayer (en renvoyant cependant notre lectrice à la Conférence « Contre la France métisse », dans la Catégorie « Audio/Vidéo/Conférences » qui traite de ce sujet, et notamment de la partie « identité nationale » que nous n’évoquerons pas ici, nous en tenant essentiellement au point de vue économique…..)…..
D’abord -et comme pour la première réponse sur le métissage- notre correspondante nous permettra de lui dire que, là aussi, la question est mal posée. L’immigration est un fait mondial, qui touche l’ensemble des pays développés (essentiellement d’Amérique du nord et d’Europe, mais aussi de certains autres endroits du monde…). Ce fait s’explique par au moins trois raisons majeures:
1: historiquement, la colonisation du XIX° siècle. Nous en avons le choc en retour….
2: les conditions de vie catastrophiques, le manque de libertés fondamentales -ou les guerres…- dans certains pays, qui font que, l’avenir paraissant bouché chez elles, certaines populations préfèrent tenter l’aventure ailleurs, là où -pensent-elles- elles trouveront un avenir meilleur pour elles et pour leurs enfants … Cette attraction logique des pays riches sur les pays pauvres explique pourquoi l’Allemagne -qui n’a pas pratiqué durablement la colonisation d’une manière significative -ses quelques essais n’ayant jamais débouché sur la constitution d’un Empire- a aussi ses immigrés (Turcs notamment)….
3: certains patrons qui veulent de la main d’oeuvre bon marché: cela coûte moins cher que d’investir dans des machines-outils ou dans la recherche (mais, justement, le propre d’un État digne de ce nom serait de leur résister…).
Il est donc vain et absurde d’être « pour » ou « contre » un phénomène d’ampleur mondiale de ce type, comme il serait vain et absurde d’être « pour » ou « contre » le réchauffement climatique, ou « pour » ou « contre » la fonte des glace des pôles… ce genre de phénomènes se produisant, de toutes façons, qu’on le veuille ou non….
Par contre, on peut être « pour » ou « contre » la ou les politiques que les gouvernements mènent -ou ne mènent pas- en réaction à ce(s) phénomène(s). Là est, nous semble-t-il, la vraie question….
Et il faut bien admettre aussi que ce n’est que dans le cadre Européen -l’Europe passant également des accords avec les USA, le Canada, l’Australie et d’autres- que l’on peut espérer juguler ce phénomène. Si la France a tort d’abandonner la surveillance de ses frontières à ses voisins -surtout éloignés- ce n’est malgré tout qu’en partenariat avec toute l’Europe qu’elle peut mener une réaction crédible à cette déferlante. Pourquoi ne pas en prendre la tête (ce serait une application inattendue, mais positive, de Kiel et Tanger….) ?
Ce préambule étant posé, entrons succinctement dans le vif du sujet. Ce qu’on appelle aujourd’hui immigration remonte à Chirac -conseillé essentiellement par Lionel Stoleru- et à ses décrets de 1975 sur le regroupement familial. Et, là, effectivement, nous ne sommes pas d’accord avec cette politique, poursuivie depuis par tous les gouvernements successifs: là, oui, nous sommes « contre »…..
Pourquoi ? Pour des raisons économiques et pour des raisons d’identité nationale (encore plus importantes). (à suivre…..)
(1): Voir la note du 24 juillet: « En réponse à une question : nous ne sommes pas « contre le métissage », nous sommes « contre » la manipulation et l’idéologie…. » dans la Catégorie « Débat avec nos lecteurs ou de nos lecteurs entre eux…. »
Marc Vergier sur 2024 : Le taureau par la…
“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”