On se souvient que la principale justification soufflée par Stoleru à Chirac était que, si les immigrés faisaient venir leur famille ici, ils n’enverraient plus leur argent « là-bas », et que donc cet argent resterait en France. Et que par ailleurs des patrons demandaient à gagner plus avec une main d’oeuvre bon marché, qui revenait moins cher que de moderniser et d’investir !…
C’est au nom de ce calcul sordide et mesquin -en tout cas purement matérialiste- que fut decidée cette folle politique d’ouverture massive des portes à ce qui se révèle bien être, aujourd’hui, une substitution de peuplement (voir les propos des démographes Michèle Tribalat, Gérard-François Dumont etc…)..
Or, on voit bien que les transferts d’argent vers les pays d’origine continuent, et que –dommage nouveau et supplémentaire pour notre économie (qui n’avait vraiment pas besoin de cela…) une économie parallèle et souterraine (clandestine, illégale: qu’on prenne les mots qu’on voudra….) vient gangrener l’économie nationale. Les maghrébins constituent peut-être le quart de la population à Marseille, mais certainement pas le quart des contribuables ! Et certainement plus du quart des délinquants ! Et les deux tiers d’étrangers en Seine-Saint-Denis ne fournissent certainement pas les deux tiers des ressources en impôts divers pour les collectivités locales ni pour l’Etat, dans ce département, français naguère….
Chirac a mal engagé la France en 1975. Plutôt que de faire venir des immigrés -véritable chair à profit– dans un calcul sordide de gain matériel, d’où toute idée d’humanisme et de respect de la personne humaine est évidemment exclu, il fallait moderniser au contraire l’outil de production, et investir massivement dans la recherche, au lieu de s’endormir sur un gain immédiat, à courte vue; on parle beaucoup des centaines de milliards d’excédents allemands mais ils sont là en partie; car même s’il y a des Turcs en Allemagne, il y a globalement moins d’immigrés qu’en France, et les syndicats (très puissants là bas) avaient négocié avant leur arrivée des conditions de salaire et d’emploi saines, dont les immigrés ont bénéficié; en France, l’irruption massive des immigrés à tiré la machine vers le bas, l’a sclérosé, empêché et découragé de se moderniser et de se préparer à la compétition, ce qui nous déclasse du coup inexorablement aujourd’hui; les immigrés sont donc à la fois coupables/complices/victimes….
Ce vers quoi il fallait aussi s’engager alors (la conjoncture étant encore favorable) c’était dans une politique de longue durée visant à mieux rémunérer le travail, qui ne « paye » pas assez en France. Il n’est pas rare qu’en Allemagne, selon les secteurs, les salaires soient parfois supérieurs de 30% ! Nous ne demandons évidemment pas l’augmentation générale, immédiate et pour tous, des salaires, jusqu’à 30%. Mais il fallait, et il le faut encore plus aujourd’hui, tendre -sur la durée afin de ne pas déséquilibrer ou casser l’économie- à une parité/harmonisation avec notre premier partenaire économique…; idem pour réduire puis supprimer -toujours sur la durée- l’excessive disparité des salaires hommes-femmes (scandale et, de toutes façons, non-sens économique puisque les femmes sont bien évidemment aussi des acteurs économiques): elles gagnent parfois 30% de moins ! et leurs retraites sont parfois inférieures de 38% !…
Au lieu de cela, le Pays légal -alors que le rôle d’un État véritable est de résister aux groupes de pressions et à leurs intérêts égoïstes- à laissé se constituer ici une armée de simili esclaves sous-payés, mal logés, mal-traités (n’est-ce pas une forme de « racisme de fait », tout à fait odieux..?), qui font objectivement pression à la baisse sur les salaires. Voilà pourquoi nous disions plus haut que les immigrés –volens/nolens– sont tout à la fois complices et coupables, mais aussi victimes….
Et, bien sûr, la pression à la baisse exercée par cette masse énorme de travailleurs acceptant des emplois sous payés n’incite pas, bien au contraire, à la progression des salaires: dans le meilleur des cas, ils stagnent, dans le pire ils sont tirés vers le bas: c’est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs centaines de milliers d’emplois restent non pourvus, beaucoup de personnes préférant ne pas travailler et toucher les minima sociaux plutôt que de bosser pour un salaire de misère. On ne peut évidemment pas les approuver, mais il faut entendre-comme le disent les psy- cette justification (!).
Or, on voit des militants syndicaux et autres qui manifestent pour les clandestins/escrocs (qu’ils appellent sans-papiers) et pour l’augmentation des salaires; et des politiques, membres du pays légal, approuver l’immigration mais prôner les revalorisations salariales: mais peut-on vouloir une chose et son contraire ?…..
Voilà, c’est un peu lourd et indigeste, un peu mastoc comme réponse, chère lectrice, mais, le moyen de faire autrement ? Nous espérons vous avoir répondu; sinon, vous n’avez qu’à re-écrire….
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“Le constat est sans appel mais ne nous laissons pas aller au découragement. .D’abord ne nous…”