Une fois de plus, et dans toute la France, l’hommage qu’elle mérite a été rendu à Jeanne d’Arc. Il serait difficile et fastidieux – serait-ce d’ailleurs, tout simplement, utile ?… – de relever toutes les manifestations et cortèges johanniques qui se sont déroulés, et d’en rendre compte…
Nous nous arrêterons pourtant aujourd’hui sur un compte-rendu, celui de la Fédération Royaliste Provençale, qui relate brièvement ce qui s’est passé à Marseille, en haut de la Canebière, devant l’église des Réformés; celle-là même où le Prince Jean a souhaité entendre la Messe pour Louis XVI, ce 21 janvier 2010, avec son épouse Philoména et le Prince Gaston.
Parce que ce court résumé explique bien le sens de l’hommage habituel à Jeanne, qui se combine cette année avec l’exaltation du fondateur de la dynastie des Bourbons, à l’occasion de l’Année Henri IV qui lui est consacrée. Et qu’il marque bien, en peu de mots, ce qu’est, et surtout ce que n’est pas, l’attachement que nous portons à Jeanne, au Béarnais et, plus largement, à toutes ces figures emblématiques de notre Histoire, dont les qualités, les vertus et l’action peuvent et doivent nous guider maintenant encore, car elles sont toujours celles qu’il nous faut aujourd’hui….
Ce samedi 8 mai, la Fédération Royaliste Provençale a, une fois de plus, rappellé la leçon politique et humaine de Jeanne d’Arc, son importance, son sens et son actualité, en déposant une gerbe devant sa statue, sur le parvis de l’église des Réformés, à Marseille.
Le Président, Jean Gugliotta, a fort bien expliqué le pourquoi de ce rendez-vous habituel, qui se combine cette année avec l’exaltation d’un autre grand personnage, lui aussi source d’inspiration et exemple pour notre temps: Henri IV.
Dans un cas comme dans l’autre, que l’on célèbre Henri IV ou Jeanne d’Arc, il ne peut jamais s’agir, pour nous, de nostalgies stériles ou de vains regrets. Nous ne commémorons pas pour commémorer, mais pour nous ressourcer en permanence dans le positif et le fécond que peuvent nous proposer les maîtres de notre Histoire, et retrouver à leur contact -pour reprendre la belle image de Jean-Paul II- les intuitions des origines…
Il ne s’agit évidemment pas de se complaire dans un passé révolu, mais, tout au contraire, d’inscrire nos pensées et nos actes dans la lignée et l’élan de celles et ceux qui, tout au long de notre Histoire, ont sauvé la France et montré quels chemins il fallait qu’elle empruntât pour manoeuvrer et grandir….
Les leçons les plus actuelles de Jeanne d’Arc, pour notre pays et pour notre temps, sont fort simples. Pour reprendre la formulation de Pierre Boutang (dans son Reprendre le pouvoir): restaurer la Légitimité; reconstruire un État souverain; restaurer l’indépendance de la Patrie; et, selon l’urgence de son temps, bouter l’Anglais hors du Royaume…
A quoi son exemple ajoute l’idée qu’une politique aussi globale, aussi ambitieuse ne s’accomplit pas sans une profonde source spirituelle.
Jean Gugliotta, président de la Fédération Royaliste Provençale, souligne, en outre, que la fête de Jeanne d’Arc n’a de vrai sens que si elle est porteuse d’un message qui puisse servir et correspondre aux réalités et problèmes de la France moderne.
Et, une fois de plus, Paul était présent pour saisir l’évènement. Sa constance n’a d’égale que la qualité de son travail, et pour cela nous tenons à le remercier une fois encore, ici…
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