le prix orange: à Philipe Oswald, directeur de la Rédaction de Famille Chrétienne, pour son édito du n° 1687 (du 15 au 21 mai 2010) intitulé La crise de l’Europe – Payer pour survivre, changer pour vivre dans lequel il revient sur « la » bonne question: « Mais à quoi bon ce sauvetage si douloureux et périlleux si rien ne change ? Si l’Europe ne se donne pas les moyens de relancer son industrie et de défendre, contre les spéculateurs, les États, remparts des peuples ? »…
Avant d’ajouter, un peu plus loin:
« …Vingt ans après la chute du communisme, voici que se lézarde un autre messianisme, le veau d’or néolibéral. On redécouvre dans la douleur qu’une politique économique n’a pas à être décidée par des fonds financiers, mais par un gouvernement visant le bien commun du peuple qui lui est confié. Et que ce bien commun implique le travail, l’équité et la solidarité de tous et de chacun…. »
le prix citron: à Free, qui ne recule devant rien pour faire du (sale) fric, encore plus et toujours plus, mais avec un choix des moyens détestable et franchement répugnant. D’une façon qui vous dégoûte de lui apporter de l’argent, si c’est le cas: à vous de voir….
Juste après les cérémonies du 8 mai en l’honneur de Jeanne d’Arc, une lectrice vient de nous envoyer -indignée- une publicité (?) de Free. Chaque année, début mai, l’hommage à la Sainte de la Patrie est l’occasion de relever un peu la tête, et de respirer un air un peu plus pur. Là, avec cette bassesse de Free, on retombe lourdement sur terre, et il faut reconnaître que le choc est assez rude ! Gustave Thibon -qui est venu si souvent parler aux Rassemblements royalistes des Baux…- avait l’habitude dire qu’une société saine avait un maximum de moeurs et un minimum de lois. Force est de constater que, chez Free, on est à des années-lumières de cette maxime; et qu’on n’a pas compris -là où l’on se targue pourtant d’avoir « tout compris » !…- qu’il y a tout simplement des choses qui ne se font pas, qui ne se disent pas, qui ne s’écrivent pas; qu’il y a, tout simplement, des limites à tout, et des bornes à ne pas franchir; des limites que la simple décence, le simple bon sens indiquent.
N’ayant ni pouvoir de police, ni l’habitude d’appeler à tout casser, nous ne pouvons que dire, simplement, ce que nous pensons de cette abjection; répéter une fois de plus que le fric ne permet pas tout, ne justifie pas tout; et affirmer que, dorénavant, toute personne qui boycottera Free, qui s’abstiendra de lui apporter son argent ou qui s’en retirera, si elle s’était engagée auprès d’elle, fera bien, parce qu’elle aura, elle aussi, « tout compris »…..
Voici la misérable publicité (?) de Free, que nous ne mettons pas en illustration directe pour ne pas lui donner encore un peu plus d’audience: attention, on vous aura prévenu…
Rassurez-vous, chers amis, ce n’est pas une publicité de Free, c’est un détournement humoristique fait par un internaute, un simple particulier ; la blague est vieille et plusieurs versions picturales en circulent… Le goût en est discutable mais il n’est pas faux, sur le fond, qu’elle avait « tout compris » ! Et qu’elle fut brûlée pour cela !
Sainte Jeanne d’Arc, sauvez la France !