Aujourd’hui, sur ce sujet sensible, nous donnons encore une fois la parole à SOS Éducation, qui explique bien « la culpabilité des syndicats d’enseignants marxistes » dans la situation actuelle.
Mais commençons d’abord par un petit retour en arrière… Le 11 mai dernier, kohnili nous envoyait le commentaire suivant: Quels tombereaux d’ordures les profs ont-ils déversés dans le crâne des élèves ? Je serais curieux de le savoir…, suite à notre note du même jour « Le Ministère de la des-Éducation nationale a encore frappé : un nouveau signal fort envoyé à la délinquance, et aux délinquants… », que nous vous remettons ici : Le Ministère de la deséducation nationale a encore frappé.pdf
Nous avions alors suggéré alors à kohnili de se reporter à notre Catégorie Éducation, dans laquelle il trouverait 81 notes.
Mais on va voir que l’article de SOS Éducation que nous publions aujourd’hui répond aussi, pour une bonne part, à sa question, même si le point de départ n’est pas exactement le même…..
Profitons de l’occasion pour signaler le nouveau site de SOS Éducation : http://www.soseducation.com/
Parmi les nombreux signes du pourrissement de l’Éducation nationale, on assiste à une montée des agressions de parents contre les professeurs. Le plus souvent, ces agressions se produisent quand un professeur a donné une mauvaise note ou une punition à un élève, ou encore quand il conseille de le faire redoubler.
Parents indignes ?
La première réaction est de condamner les parents : « Ils se mettent systématiquement du côté de leur enfant, entend-on. Ce sont des parents indignes, qui ne supportent pas qu’on touche à un cheveu de leurs « petits chéris », mais qui n’assument pas leur rôle éducatif. Autrefois, les parents avaient des principes, ils se rangeaient toujours à l’avis du professeur. Et si les enfants étaient punis à l’école, ils étaient punis une seconde fois, et beaucoup plus sévèrement, le soir à la maison ! ».
Cette explication a le mérite d’être simple, et implique une solution tout aussi simple : il faut donc punir les parents ! La proposition de Nicolas Sarkozy qui vise à sanctionner financièrement les parents d’élèves absentéistes va exactement dans ce sens.
Mais la vérité, c’est que les vrais coupables de cette situation sont les syndicats d’enseignants marxistes : SNI, SNUipp, SNES, et SGEN surtout.
Et nous allons le démontrer.
D’abord, ils sont responsables d’avoir fabriqué intentionnellement, beaucoup des « parents indignes » dont ils se plaignent aujourd’hui :
Depuis avant mai 68, ils cherchent par tous moyens à détruire le respect de l’autorité des professeurs. Ils ont exigé qu’on supprime les estrades, le vouvoiement et toutes les prérogatives des professeurs qui risquaient d’être ressenties comme une « violence symbolique » par les élèves. Ils ont fait interdire la plupart des punitions usuelles que les enseignants avaient l’habitude de donner pour maintenir la discipline (même les lignes d’écriture et les zéros de conduite et les punitions collectives, sont désormais interdits, depuis la circulaire Ségolène Royal de 2000).
Ils ont constamment milité pour « abolir les distances » entre professeurs et élèves, et accessoirement entre les parents et les enfants. Ils n’ont eu de cesse depuis quarante ans de vanter les vertus d’une éducation libre et sans contrainte dans les écoles. Les parents « démissionnaires » d’aujourd’hui sont le résultat direct de cette nouvelle forme d’éducation, hostile à toute forme d’exigence et de discipline envers les enfants.
Mais la culpabilité des syndicats d’enseignants marxistes ne s’arrête pas là.
Ce sont eux qui, depuis des dizaines d’années, ont obtenu, à coups de grèves et de manifestations, de rendre les professeurs totalement indéboulonnables. Compétents ou incompétents, ils restent en poste toute leur carrière s’ils le souhaitent, et la hiérarchie scolaire ne peut rien sur eux. Quand un parent est en désaccord avec un professeur, à tort ou à raison, il ne peut donc plus se tourner vers personne pour faire valoir ses griefs. Le chef d’établissement, en particulier, est impuissant.
La seule possibilité qui reste aux parents est donc d’aller s’expliquer eux-mêmes avec le professeur, en absence de toute autorité qui assume la responsabilité de trancher entre les deux parties. C’est une situation qui est explosive, et il n’y a rien de surprenant à ce que la confrontation dégénère parfois. Comme à la Poste ou à la Sécurité sociale, les parents peuvent se retrouver face à un fonctionnaire qui leur donne l’impression à la fois d’avoir un pouvoir discrétionnaire sur eux, et de mal remplir ses obligations. Réciproquement, le fonctionnaire se sent agressé par l’administré, qui formule des exigences qui lui paraissent aberrantes. Mais les deux sont condamnés à traiter malgré tout l’un avec l’autre. Très vite, des noms d’oiseau, et parfois pire, peuvent fuser.
Nous ne disons pas que ce soit toujours le cas, évidemment, mais c’est le cas parfois, et cela suffit à expliquer de nombreux conflits, aussi mal ressentis par les parents que par les professeurs. Et si les parents sont conduits, de plus en plus souvent, à porter plainte auprès de la Police, c’est précisément parce qu’ils ne veulent pas faire justice eux-mêmes. Pour compenser la vacuité du pouvoir à l’Éducation nationale, ils s’en remettent à la seule autorité sur laquelle ils pensent pouvoir encore compter pour obtenir justice (à tort ou à raison encore une fois, mais ce n’est pas la question).
Pour sortir de cette situation, l’Éducation nationale doit exiger que les chefs d’établissements et les inspecteurs assument leurs responsabilités, et leur donner les moyens de le faire. En cas de conflit entre un parent et un professeur, ce sont eux qui doivent juger, et trancher. S’ils le font, et s’ils assument ce rôle dans un esprit de justice, cela contribuera à restaurer des relations sereines et de confiance entre les parents et les professeurs.
Mais avançons un autre point de la culpabilité des syndicats d’enseignants marxistes :
Ce sont eux également qui ont exigé que soit étendu le « droit à l’éducation » à tous les élèves, quelle que soit leur situation, leur comportement, et jusqu’à un âge de plus en plus tardif. Ils ont exigé, à coup de grèves, de manifestations, et de manœuvres au ministère de l’Éducation, que soient rédigés des textes de loi qui obligent l’école publique à garder dans ses murs tout enfant jusqu’à seize ans, aussi mal-élevé, paresseux et même hostile à l’enseignement qu’il puisse être, voire agressif – et même dangereux ! – pour ses professeurs et ses camarades.
Cette législation insensée a créé la situation ingérable que nous connaissons actuellement. De nombreux parents, totalement déresponsabilisés, mettent au monde des enfants qu’ils n’assument absolument pas sur le plan éducatif. Mais ils s’en débarrassent dès l’âge de trois ans, et souvent même deux ans, en les mettant dans cette garderie gratuite que sont les écoles publiques : « Débrouillez-vous avec mon enfant, c’est votre boulot. »
Les syndicats se plaignent de cela, bien sûr. Mais que n’exigent-ils pas, alors, qu’on supprime enfin le « droit à l’éducation » sans condition ? Pourquoi n’acceptent-ils pas que l’on exclue des écoles les élèves hostiles aux professeurs, au savoir, et à l’institution scolaire dans son ensemble ?
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”