Pour donner envie à celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, ou acheté… ou qui se demandent si cela vaut le coup…
Pour nous, c’est sûr, il vaut le coup d’être acheté et lu, car c’est un bon livre…
Quelques mises en bouche ?…..
237 pages, 19,50 euros
– Mais comment contrôler les dépenses de l’Etat ?
Je propose que l’ensemble des dépenses de l’Etat fasse l’objet d’une évaluation indépendante. Et que les dépenses nouvelles soient sélectionnées après avoir été évaluées et non pas décidées dans l’urgence comme c’est le cas aujourd’hui, souvent pour consolider les « avantages acquis ». Pour moi, il ne peut y avoir d’échappatoire: les hausses d’impôts ne font qu’induire à terme des dépenses équivalentes ou supérieures. Toutes les études le montrent, en France comme chez nos partenaires.
Il faut donc revoir complètement le fonctionnement de l’Etat et s’obliger à rendre des arbitrages politiques, forcément douloureux pour les « lobbies » qui ont capturé l’Etat et l’intérêt général à leur profit. Car, en définitive, se fixer comme priorité la politique sociale, l’environnement, la solidarité, en plus de la sécurité, la justice et bien d’autres encore, c’est n’en avoir aucune. Cela revient à laisser filer les dépenses publiques. Nous n’avons pas d’autre choix que de faire des choix. Et nous devons nous assurer qu’ils seront mis en oeuvre dans des conditions optimales. Il faut donc évaluer sytématiquement toutes les entreprises publiques et toutes les administrations.
Mais l’évaluation n’est pas suffisante. Sans doute faudrait-il introduire plus de concurrence entre le public et le privé (par exemple dans le secteur hospitalier ou dans le système éducatif) mais aussi entre le services publics eux-mêmes. Cette concurrence comparative pourra ainsi permettre d’étalonner de bonnes pratiques.
Cette maîtrise des dépenses devrait être suffisante pour autoriser une baisse des prélèvements obligatoires. Il n’y a pas, pour moi, de fatalité à ce que notre pays reste l’un des plus imposés de l’OCDE. Le taux de prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) avoisine chez nous 44% du PIB: neuf points de plus qu’en Allemagne, dix-neuf points de plus qu’aux Etats-Unis ! N’oublions pas que la concurence fiscale est liée à la mondialisation. J’ai parfois l’impression que nos hommes politiques raisonnent comme si notre économie était toujours fermée, comme si les personnes ou l’épargne ne circulaient pas librement. C’est assez surprenant !
L’impôt sur la fortune (ISF) pousse des contribuables, très souvent des chefs d’entreprise qui ont cédé leur société, à quitter la France pour s’installer officiellement en Belgique, au Luxembourg ou en Suisse par exemple. Ce qui, d’ailleurs, retombe, en termes de pression fiscale, sur tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas quitter notre pays. De nombreuses entreprises françaises font domicilier leur siège social aux Pays-Bas, en raison d’une moindre fiscalité: l’impôt sur les sociétés dépasse 34% en France, il n’est que de 25% aux Pays-Bas et même de 19% en Pologne !
(Chapitre 8 – Economie – pages 164/165/166).
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