Deux très courts extraits, sur la Crise et sur la Marée noire :
I : sur la Marée noire (l’Editorial) :
« …Cette dramatique catastrophe amène à réfléchir sur ce nécessaire pouvoir souverain dont les peuples éprouvent et recherchent la salutaire utilité et dont la notion devrait s’imposer de plus en plus dans l’avenir, sous des formes diverses selon les traditions des pays : pouvoir juste, humain, efficace, dont la force légitime suprême doit subjuguer les forces de Mammon qui aujourd’hui dictent leur loi aux sociétés.
Un tel pouvoir légitime souverain vaudra toujours mieux que tous les bavardages écologiqo-démocratiques… »
II : sur la Crise (Espérance souveraine – Bientôt vers un deuxième krach… C’est comme un sentiment général que tout se détraque… Que peut-il en advenir ? par Hilaire de Crémiers) :
« …Le dilemme de nos peuples est simple : ou ils se lancent dans une politique de rigueur qu’ils ne peuvent supporter, qui ébranlera leur peu d’unité sociale, en tuant en même temps toute tentative de croissance…. et, alors, tout explose, y compris vraisemblablement l’euro; ou ils prétendent sauver leur indépendance, garder leurs habitudes, aménager leur situation économique sans en avoir vraiment les moyens…. et la zone euro ne peut durer.
Il leur faut dès maintenant songer à une solution de rechange. La vérité est que ces peuples et leurs responsables sont aujourd’hui incapables d’anticiper sur les évènements: les deux branches du dilemme sont de toutes façons périlleuses, voire catastrophiques, donc, dans l’état actuel des choses et des esprits, inimaginables !
Pour sortir d’un dilemme, il faut un esprit et une volonté. Le problème de la France, avant même que d’être moral, est politique; politique d’abord. Un Henri IV, que la France a célébré en ce mois de mai, avait su en son temps sortir son pays d’un dilemme, lui aussi, apparemment, insoluble. La solution était politique, c’était lui : le Roi ».
Anne sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“Très beau commentaire en vérité. Je suis d’ailleurs persuadée que Bainville vous approuverait !”