Pour donner envie à celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, ou acheté… ou qui se demandent si cela vaut le coup…
Pour nous, c’est sûr, il vaut le coup d’être acheté et lu, car c’est un bon livre…
Quelques mises en bouche ?…..
237 pages, 19,50 euros
La sécurité fait partie des principales préoccupations des Français. Que faire en la matière ?
« Là encore, revenons à la source de nos maux. On a longtemps lié l’explosion de la délinquance aux difficultés économiques. C’est sans doute un facteur d’explication, mais ce n’est pas le seul. Il existe une relation étroite entre la paix publique et l’éducation. Beaucoup de personnes incarcérées sont tout simplement illetrées. Vous connaissez le mot célèbre de Victor Hugo: « Celui qui ouvre une porte d’école ferme une prison. » Je crois qu’il a raison -encore faut-il réformer profondément notre école pour qu’elle instruise nos enfants dans le respect du savoir et dans le respect des autres, les deux allant de pair. Et que les parents leur inculquent des principes et des règles de conduite, sans quoi la société se désagrège. Si nous obtenons que l’école et les familles fassent ce travail en commun, vous verrez qu’il ne sera plus nécessaire d’édicter autant de lois et que les prisons désempliront.
Ne faites-vous pas preuve d’un peu d’angélisme ?
Rassurez-vous: même si j’approuve Victor Hugo, je ne crois pas que la prévention soit la seule solution. Policiers et gendarmes font un travail admirable, il faut le dire ! Malheureusement, l’Etat ne manifeste pas sa force à bon escient: il est souvent trop sévère pour les simples citoyens et trop indulgents pour les criminels et les délinquants. L’espace public est occupé par les « gros bras » et les « grandes gueules »… Je suis pour que les criminels soient sanctionnés comme ils le méritent, et je ne crois pas qu’il faille aménager toutes les peines, contrairement à ce qui se fait aujourd’hui.
Je note, en revanche, que l’on s’intéresse un peu plus aux victimes, et j’en suis heureux. Mais il reste beaucoup à faire. Il n’est pas normal qu’une victime ne puisse pas faire appel d’une sanction pénale: elle doit en avoir le droit si la peine prononcée contre l’accusé lui paraît trop faible. Il n’est pas normal non plus que les victimes ne puissent pas s’exprimer devant les juridictions d’application des peines, ni faire appel de leurs décisions. Beaucoup n’apprennent qu’après coup la libération de leur agresseur. Ce n’est pas admissible.
(Chapitre V – Justice, Pages 106/107).
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“Alors les grands penseurs de la gôôôche on se réveille ? On a une panne de…”