Deux infos se croisent et se télescopent, ce mercredi 28 avril, sur le Fil AOL, qui reprend deux dépêches de l’AFP:
La première fait état de la protestation d’un Syndicat de CRS, contraints de manger hallal (c’est à Rouen)…
La seconde, plus surprenante encore, nous apprend que -pour des policiers- des stages existent pour…. s’adapter à la culture arabe !…..(là, c’est à Lyon).
On n’arrête pas le progrès: à Rouen, les CRS ont « le Couic à la maison » !….
Il lui signale que les CRS, de passage en région parisienne et cantonnés à Pondorly (Val-de-Marne), mangent de la viande halal au mess « et ceci à notre insu ». Il lui demande de mettre fin « à des approvisionnements au rituel étranger à nos coutumes », selon une argumentation proche de celle de l’extrème droite et éloignée des écrits habituels de ce syndicat.
« Il serait inutile de vous rappeler que tout musulman qui entre dans notre corporation se voit proposer un régime au regard des us et coutumes de sa religion », écrit ainsi le bureau local. « Ce qui ne veut pas dire, ajoute-t-il, que les catholiques de notre unité doivent ‘avaler’ toutes les couleuvres qu’on leur propose et que les athées ou agnostiques ne revêtiront pas la ‘burka’ (sic) après avoir digéré, avec beaucoup de mal, les indigences de nos gérants » du mess des CRS.
Le tract ajoute que « manger halal c’est payer l’impôt terroriste » et précise : « Nous ne voulons pas être complices de cette déviance, et nous ne voulons plus manger Halal à l’avenir ».
Interrogé, le syndicat, par la voix de son porte-parole national Yannick Danio, a jugé ce tract « très indélicat ». Il a ajouté que son organisation « enquêtait » sur le « problème soulevé » par le tract à savoir que de la viande halal serait bien au menu de plusieurs compagnies de CRS « apparemment dans un souci d’économie ».
II : Le Ministère de l’Intérieur propose – et, bientôt, va enjoindre ?…- à ses policiers de savoir adapter leur pratique professionnelle à la « culture arabe »:
C’est un policier, lecteur de cette info, qui avise le Post Aol et demande: « Pourquoi, au-delà du principe évident d’adaptation nécessaire des immigrés à la culture et à la réglementation française, véhiculé par notre Ministre de tutelle, c’est finalement aux agents de la force publique d’apprendre à s’adapter à certaines communautés étrangères ? »
On lui répond: « En choisissant de vivre dans un pays, on accepte, de plein gré, d’en respecter la culture et les règles. En s’installant de manière définitive, et parfois en prenant la nationalité de ce pays, depuis deux, trois ou dix générations, c’est généralement qu’il y a eu une adhésion suffisamment forte envers les valeurs du pays d’accueil pour choisir d’en adopter et respecter les principes, même si, pour différentes raisons légitimes de liberté d’opinion, on tient, par fidélité familiale ou par respect pour sa propre histoire d’en garder quelques particularismes, qu’il soient traditionnels, culturels, voire religieux. » C’est juste. Et le responsable de cette page d’AOL de conclure: « Est-ce la preuve qu’avec certaines communautés l’intégration culturelle (ou cultuelle) est un échec en France ? »
A cette question fait suite une note de clôture du sujet
« Note de la rédaction du Post: « contactée par nos soins, la direction régionale du recrutement de la formation à la police nationale de la région Rhône-Alpes-Auvergne confirme la tenue de tels stages, dans le cadre de la formation professionnelle. Selon nos informations, localement, on fait valoir que cela n’a rien de récent. Et aussi que cette initiative locale ne répond pas à une directive nationale ce qui n’empêche pas que de tels stages existent ailleurs. »
VERDU sur Éloquence : Tanguy à la tribune,…
“Il est bon !!”